C’est un visage grave, mais déterminé, que l’on a aperçu dans les toutes dernières images de Constant Mutamba après l’annonce de sa condamnation. Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe a prononcé, ce mardi 2 septembre, une peine de trois ans de travaux forcés à l’encontre de l’opposant et président de la Nouvelle Génération pour l’Émergence du Congo (NOGEC), reconnu coupable de détournement de fonds publics.
Des images qui marquent l’opinion
Dans les séquences diffusées sur les réseaux sociaux et relayées par plusieurs médias, l’on voit un Constant Mutamba encadré par des forces de l’ordre à sa sortie du Palais de justice. Les traits fermés, entouré de quelques proches, il salue brièvement ses partisans qui scandent son nom, avant d’être conduit vers le véhicule officiel.
Pour de nombreux observateurs, ces images traduisent un mélange de défi et de résignation, contrastant avec la virulence dont il avait fait preuve dans ses prises de parole avant le verdict.
Une condamnation symbolique
Au-delà des images, cette décision judiciaire résonne comme un signal fort dans la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo. La justice a voulu démontrer que nul n’est au-dessus de la loi, même lorsqu’il s’agit d’une figure politique de premier plan.
Et maintenant ?
La défense de Constant Mutamba a déjà annoncé qu’elle allait interjeter appel, dénonçant une décision « entachée de considérations politiques ». En attendant, la condamnation reste exécutoire, plaçant l’opposant dans une situation délicate, tant sur le plan judiciaire que politique.
Ces images, largement partagées en ligne, resteront probablement comme l’un des moments marquants de ce procès qui a captivé l’attention de la nation.














