Dans une déclaration commune rendue publique hier lundi 26 décembre, Augustin Matata, Martin Fayulu et Denis Mukwege font une série de propositions en rapport avec le processus électoral en cours. Ce trio exige entre autres une recomposition « urgente » de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et de la Cour constitutionnelle, deux institutions clés qui interviennent dans les résultats des élections et dont les chefs sont accusés d’être des proches du Chef de l’État, Félix Tshisekedi.

Ce n’est pas tout. Matata, Fayulu et Mukwege appellent également à un consensus autour de la Loi électorale, des centres d’inscription d’électeurs et du calendrier électoral.

Publié fin novembre, le calendrier électoral a fait l’objet de vives critiques de la part des acteurs de l’opposition. Ceux-ci soutiennent que ce chronogramme est » irréaliste et intenable « , accusant dans la foulée Denis Kadima d’avoir réduit des centres d’enrôlement dans des bastions hostiles au Président Tshisekedi.

Autres exigences du trio Matata, Fayulu et Mukwege: » la levée de l’état de siège ; la sécurisation des élections au Sud-Kivu, Nord-Kivu, Maï-Ndombe, Kwilu, Ituri ; l’arrêt de l’instrumentalisation de la justice et des services fiscaux contre les candidats déclarés ou les potentiels candidats président de la République ; l’arrêt des poursuites à l’encontre de Matata Ponyo conformément à l’article 168 de la Constitution. «

Notons que leur déclaration commune intervient deux jours après le début de l’opération d’enrôlement des électeurs.

DK
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