Ils l’ont fait. A l’instar de la dictature nord-coréenne, le pouvoir kinois a fait couper le réseau Internet pour éviter une propagation trop soutenue des résultats des bureaux de vote.

Vodacom a été le dernier opérateur à couper son réseau, sur le coup de 11h04, ce lundi 31 décembre.

Le grand public est donc privé d’internet mais les partis politiques comme la plupart des mouvements citoyens avaient prévu une parade et passent désormais par d’autres moyens de communication.

L’objectif pour le pouvoir congolais est d’empêcher la propagation de la remontée des chiffres venus des urnes.

Des chiffres qui, au fil des heures, confirment la tendance et mettent en avant le candidat n°4 de cette présidentielle, Martin Fayulu. Tous les chiffres confirment un raz-de-marée Fayulu sur Kinshasa. Dans les autres grandes villes du pays, Félix Tshisekedi fait le plein de voix à Mbuji-Mayi et Kananga. Emmanuel Shadary précède d’une petite longueur Martin Fayulu à Kindu, dans le Maniema. Partout ailleurs; le phénomène Lamuka caracolle en tête (Kisangani, Kolwezi, Lubumbashi, Likasi, Goma, Matadi, Mbandaka, Bandundu ville,…) avec des pourcentages très élevés.

La Ceni pourrait annoncer assez rapidement les premières tendances. En fait, l’objectif est de court-circuiter les chiffres que pourraient donner les évêques de la Cenco. Une course contre la montre pas dénuée de risques tant la population des grandes villes congolaises semble déterminer à ne pas se laisser confisquer le résultat des élections.

La libre Afrique

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