La RDC, avec ses 5 points, est toujours en deuxième position au classement du groupe G des éliminatoires de la 32ème Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football et garde son destin en main pour la qualification à la phase finale du Cameroun 2019, a affirmé le sélectionneur des Léopards, Jean Florent Ibenge Ikwange, lors de la conférence d’après-match mardi soir au National Sports stadium, à Harare.

Le résultat qui vient, à peine, de consacrer la défaite des Diables Rouges du Congo face aux Lone Stars du Liberia (1-2), à Monrovia, met les deux formations en 3ème position avec 4 points chacune, plaide pour les Léopards, appelés à aller forcer une bonne performance à Brazzaville, lors de la 5ème et avant-dernière journée, en attendant de recevoir les Libériens, en dernier lieu, au stade des Martyrs, en mars prochain, a indiqué le technicien congolais.

Bien plus, a-t-il ajouté, même les Zimbabwéens, présentement en tête du groupe, ne sont pas encore, non plus, qualifiés. Ce qui augure de prochaines journées palpitantes parce qu’un faux-pas les guetterait aussi contre des Libériens ayant probablement pris conscience de leurs capacités de pouvoir aller également au Cameroun d’autant plus qu’ils les accueilleront à domicile où ils paraissent être à l’aise, a souligné Ibenge.

Un état de pelouse pas approprié à poser le ballon

Revenant sur le match Zimbabwe-RDC (1-1) proprement dit qui venait de s’achever, le coach Jean Florent Ibenge s’est attardé sur l’état de la pelouse, bien naturelle, du National Sports stadium de Harare, qui a été très haute, gênant une bonne circulation de ballon. « Il a été très difficile de faire circuler le ballon sur cette surface, c’est plutôt un matelas sur lequel on pouvait dormir que d’y pratiquer un jeu technique », a-t-il déploré en expliquant que « les Léopards ont été obligés – pour contourner la difficulté – de sauter les lignes en balançant continuellement le ballon pour ne pas trop vite le perdre ».

Cela a marché puisqu’à part leur but matinal inscrit à la 2ème minute, les Zimbabwéens ne se sont pas trop montrés dangereux, tellement le dispositif défensif mis en place ne leur a pas permis de déclencher leurs contre-attaques comme à Kinshasa, malgré la belle prestation de leur numéro 10 (ndlr : Ovidy Obviuos Karuru), a-t-il soutenu avant de préciser qu’au stade des Martyrs, lors de la journée précédente, ils avaient fait simplement preuve de réalisme d’autant plus qu’ils ne s’étaient en réalité créé que deux seules occasions, durant toute la partie, qui avaient aussi abouti à leurs deux buts.

A une question sur la fatigue entrevue de l’attaquant congolais Yannick Bolasie Yala dans le dernier quart d’heure, le coach Ibenge a balayé d’un revers de la main cette assertion en disant qu’au contraire, ce joueur était au mieux jusqu’à venir lui promettre, le long de la ligne de touche, dans les ultimes minutes, qu’il réservait un mouvement qui devait surprendre les Zimbabwéens et amener à un but des Léopards.

Il n’a jamais été question dans le mémo des pros de l’écartement d’Ibenge

Interrogé, de son côté, dans la salle de transit de l’aéroport international Robert Gabriel Mugabe, au moment d’embarquer pour Kinshasa, sur le rendement des Léopards à Harare et du travail présenté à la même occasion par le staff technique national, le président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari Selemani, a déclaré qu’il n’a pas pour habitude de juger en public le travail des entraîneurs qu’il rencontre plutôt à tête reposée à un lieu où il a le loisir de décortiquer avec eux la situation vécue et les bonnes voies à emprunter pour l’avenir.

En ce qui concerne les acteurs, il trouve qu’ils sont indéniablement de grands joueurs au profit desquels il faut laisser le temps pour que la mayonnaise puisse prendre, le temps punit toujours ce qui se fait sans lui.

Constant Omari est revenu sur le mémorandum que des professionnels congolais d’Europe auraient été auteurs, il y a quelques mois, ayant exigé à travers ce document l’écartement de l’entraîneur Ibenge. Il n’en a jamais été question de leur part, a-t-il martelé avant de confier qu’il s’était plutôt agi de quelques revendications qui ont du reste trouvé solutions : voyager en classe Business, être logés dans un hôtel 5 étoiles, versement des primes déterminées par rapport aux résultats obtenus sur le terrain, etc.

ACP /MCP

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