« Nous avons déjà reçu la notification. La direction de la CENI nous accuse d’inciter à la violence, à la haine et inciter les travailleurs à ne pas respecter la hiérarchie », révèle un de 5 agents révoqués de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Mais, sur TOP CONGO FM, Evelyne Luanza annonce que « je vais introduire mon recours auprès de ma hiérarchie et attendre la suite des événements. Le code du travail nous le permet ».

Elle rappelle même que « nous avons travaillé avec beaucoup de dévouement. Personnellement, c’est depuis 2008 que je suis engagée à la CENI. J’ai effectué toutes les missions avec beaucoup de responsabilité et d’éthique professionnelle ».

« J’ai été présidente de Centre local de compilation de résultats (CLCR). Nous avons été bien formé », ajoute-t-elle.

Evelyne Luanza pense « que la hiérarchie peut revenir sur sa décision ».

Recours examinables (Kalamba)

« Les 5 agents avaient excellé et se sont fait remarquer dans la violation, mais le recours des uns et des autres pourront être examinés au cas par cas », rassure le rapporteur de la CENI.

« L’article 5 de la loi organique de la CENI stipule que les installations de la CENI et leurs démembrement, comme le siège, sont inviolables. Ce sont des infractions punissables conformément au règlement administratif de la CENI », insiste Jean-Pierre Kalamba.

Qui indique que ces agents ont « été entendus sur PV par une Commission ».

Tout en reconnaissant que « réclamer son salaire dans le respect des normes, pas en violant le siège de la CENI ni en menaçant la questeur est un droit », Jean-Pierre Kalamba note que « chaque décision est motivée ».

Les agents et cadres de la CENI réclament 8 arriérés de salaires.

« Une situation qui arrive après chaque cycle électoral », se justifiait Jean-Pierre Kalamba qui avouait être lui-même aussi non payé.

Barick Bwematelwa

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