Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a lancé un appel fort à l’unité nationale, dans un contexte où la crise sécuritaire persistante dans l’Est de la République démocratique du Congo préoccupe l’opinion. Pour le leader de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), le véritable pouvoir présidentiel ne réside pas seulement dans une majorité parlementaire, mais dans un socle plus large rassemblant forces politiques et sociales.
« Le président, entouré de plusieurs forces politiques et sociales, est plus fort qu’avec la majorité à l’Assemblée nationale », a-t-il affirmé, plaidant pour un dialogue inclusif au niveau national.
Un appel à dépasser les clivages partisans
Vital Kamerhe estime que les défis actuels du pays, en particulier la guerre dans l’Est, imposent de mettre de côté les querelles politiciennes pour privilégier l’unité interne et la solidarité nationale.
Il insiste sur le fait que la stabilité de la RDC ne peut pas se limiter à des alliances institutionnelles, mais doit s’appuyer sur l’ensemble des forces vives de la nation : partis politiques, mouvements citoyens, syndicats et organisations de la société civile.
La crise sécuritaire comme catalyseur de l’unité
Alors que les violences dans l’Est continuent d’endeuiller des milliers de familles, Kamerhe rappelle que seule une mobilisation nationale inclusive peut permettre de restaurer la paix et de protéger l’intégrité du territoire.
« Face à la gravité de la situation, nous devons privilégier le dialogue, l’inclusion et la cohésion. La division est un luxe que le pays ne peut plus s’offrir », a-t-il insisté.
Un positionnement stratégique
En tant que président de l’Assemblée nationale, Kamerhe tente d’apparaître comme un acteur de rassemblement, soucieux de dépasser les clivages institutionnels. Cette posture pourrait également renforcer son influence politique dans un paysage où les alliances sont mouvantes et souvent fragiles.
Conclusion : un message d’unité dans une période de fragilité
L’appel de Vital Kamerhe à un dialogue inclusif résonne comme une mise en garde et une main tendue à la fois : la RDC, confrontée à une crise sécuritaire sans précédent, a besoin d’une légitimité élargie autour du président pour répondre efficacement aux menaces.
Reste à savoir si les autres forces politiques et sociales répondront à cet appel à l’unité nationale.















Avec une telle manière de voir les choses, il risque d’être affublé d’un surnom d’opposant, de « Rwandais » ou encore de partisan de JKK. Pourtant, chacun sait que sans dialogue, il n’existe aucune autre issue durable. L’option militaire a déjà démontré ses limites, et la diplomatie traditionnelle reste insuffisante. Les problèmes internes doivent trouver des solutions internes. C’est pourquoi un dialogue réellement inclusif s’impose : sans lui, l’Est de la RDC continuera de payer un lourd tribut en vies humaines.