Le verdict est tombé ce mardi 2 septembre à Kinshasa. Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe a reconnu coupable l’opposant politique Constant Mutamba, président du regroupement Nouvelle Génération pour l’Émergence du Congo (NOGEC), pour détournement de fonds publics. Il écope de trois ans de travaux forcés.
Un procès sous haute tension
Depuis plusieurs semaines, ce dossier a tenu en haleine l’opinion publique. Mutamba, figure montante de l’opposition congolaise, a rejeté en bloc les accusations, dénonçant une « instrumentalisation politique de la justice ».
Le ministère public, de son côté, a présenté des éléments que le tribunal a jugés probants, démontrant des irrégularités graves dans la gestion de fonds publics.
Réactions et appel annoncé
À l’annonce du verdict, la défense de l’opposant a immédiatement déclaré qu’elle interjettera appel, estimant que « le procès n’a pas respecté toutes les garanties d’un jugement équitable ».
Un signal fort de la justice congolaise
Cette condamnation résonne comme un avertissement à l’ensemble de la classe politique et administrative de la République Démocratique du Congo, où la lutte contre la corruption et le détournement reste l’un des grands défis du pouvoir judiciaire et exécutif.
Un avenir politique incertain
Au-delà de la sanction judiciaire, cette affaire pourrait fragiliser la carrière politique de Constant Mutamba, jusque-là perçu comme l’un des visages les plus dynamiques de l’opposition congolaise. Reste à savoir si l’appel annoncé permettra de modifier l’issue d’un procès qui suscite déjà de vives réactions dans l’opinion.














