Le combat de plus de deux décennies mené aux côtés d’Etienne Tshisekedi ne restera pas vain, rassure le président des Forces novatrices pour l’union et solidarité ( FONUS ), Joseph Olenghankoy.

L’ancien enfant terrible de l’opposition rappelle que cette lutte entreprise sous le leadership « éclairé » du père de l’actuel chef de l’Etat, qu’il présente comme « le grand combattant de la démocratie », lui a coûté « 46 fois la prison, 127 arrestations préventives de suite, 204 villes mortes observées, ainsi que 217 marches pacifiques réalisées ».

« Des actions qui ont coûté beaucoup de morts au sein de notre peuple, d’autres ont été grièvement blessés et vivent à ce jour avec des handicaps. Et nous ne saurons oublier de nombreuses femmes qui ont subi des atrocités de plusieurs sortes, notamment des viols et des avortements dus aux actes de répressions barbares orchestrées par les différentes dictatures qui se sont succédées dans notre pays », a-t-il indiqué dans son message de vœux de nouvel an, présenté ce 1er février 2022.

A l’occasion, le président du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre 2016 (CNSA) insiste que son parti politique, FONUS a toujours été un allié naturel de l’Udps d’Etienne Tshisekedi, dans les moments les plus durs de l’histoire de la RDC.

« Beaucoup d’entre nous ont cru à tort que le moment de notre silence était un abandon ou notre retraite politique, ou encore une trahison envers la mémoire de notre père Etienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire, tel n’est pas le cas, mais plutôt un moment de méditation profonde pour la bonne lecture de la situation globale du pays après sa disparition, car, pour cet idéal, nous avons sacrifié toute notre jeunesse et notre existence que nous n’attendons pas abandonner aujourd’hui », a expliqué Olenghankoy.

Ainsi, invite-t-il, tous ceux et celles qui croient en la lutte du sphinx, de tout faire en sorte que les idéaux et valeurs pour lesquels il a combattu jusqu’au sacrifice suprême, ne disparaissent pas.

Aux sympathisants et combattants de son parti, il demande de porter toujours haut les drapeaux des FONUS conformément à leur principe : « pas une parcelle sans les FONUS ».

C’est dans le giron de l’opposant historique, Etienne Tshisekedi qu’Olenghankoy a fourbi ses premières armes. Dès 1992, Tshisekedi, alors Premier ministre issu de la Conférence nationale souveraine (CNS), le nomme « conseiller chargé de mission ». Dans l’environnement visqueux de la politique congolaise, Olenghankoy a longtemps surfé sur la radicalité, voire l’outrance. Il a été le président du groupe parlementaire de l’opposition au sein du Haut-Conseil de la République - Parlement de transition (HCR-PT) sous Mobutu. Aujourd’hui, il est président du Conseil national de suivi de l’Accord ( CNSA ). Un accord issu des pourparlers organisés par les évêques catholiques avant les élections de 2018 pour garantir un scrutin transparent, libre et indépendant. Lequel a vu d’ailleurs Félix Tshisekedi être élu président de la République, consacrant ainsi la première alternance pacifique du Congo-Kinshasa depuis son indépendance en 1960.

Reagan Ndota
Ouragan

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