« L’AFDC [alliance des forces démocratiques du Congo et alliés], il n’y en a pas deux ! Il y a AFDC et alliés de Modeste Bahati Lukwebo », a déclaré, sur TOP CONGO FM depuis Lubumbashi, Kyungu wa Kumwanza qui se dit « très solidaire » à ce regroupement politique, évoquant même une disposition légale.
« Nous nous basons sur la loi n°4002 du 15 mars 2004 portant fonctionnement et organisation des partis politiques, en son article 7, qui dit clairement qu’aucun parti politique ne peut utiliser la dénomination, le sigle, les symboles et autres signes distinctifs d’un autre parti politique déjà enregistré par l’autorité publique compétente, sous peine de sanctions prévues par la présente loi ».
« Nous demandons aux autorités tant judiciaires que politiques, de respecter la loi. Nous ne sommes pas dans un pays sans foi ni loi », plaide ce proche du président Félix Tshisekedi.
« Nous demandons que l’AFDC-Bahati soit rétabli dans ses droits », tranche-t-il.
À la clôture de la session ordinaire de septembre, survenu le dimanche 15 décembre dernier, l’Assemblée nationale avait, après adoption du rapport de la commission politique, administrative et juridique (PAJ), tranché en faveur de l’aile Nene Nkulu, l’actuelle ministre d’État en charge de l’emploi, travail et prévoyance sociale qui est issue du Front commun pour Congo, en lui reconnaissant la paternité du groupe parlementaire AFDC-A à l’Assemblée nationale.
Une position, bien évidemment, contestée par le camp du sénateur Modeste Bahati qui, pour ce faire, s’appuie sur une décision du Vice-Premier ministre et ministre de l’intérieur qui, en début décembre, avait pourtant tranché en sa faveur. Il l’avait reconnu comme seul vrai géniteur de cette formation politique.
Eric Lukoki
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