Au cours d’une conférence de presse animée ce samedi 28 décembre à Beni, le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu a évoqué la présence de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) dans cette région frappée par l’épidémie de la fièvre hémorragique à Virus Ebola et des massacres chroniques des civils, depuis 6 ans.
Le prélat catholique dit comprendre la révolte de la population contre cette mission au regard du résultat sur le terrain, mais souligne néanmoins l’importance de la présence de cette mission et dont l’absence ferait davantage mal.
« La Mission de la Monusco, c’est la plus grosse mission que les Nations Unies n’ont jamais eue, c’est aussi une mission qui coûte très cher mais le résultat, il faut quand même reconnaître, c’est ce que nous déplorons avec vous. De ce côté-là, c’est indiscutable et je comprends la révolte de la population contre la Monusco (…) »,, a dit le Cardinal Ambongo.
Et de poursuivre :
« D’autre part, je me pose aussi la question : quelle serait la situation si la Monusco n’était pas ? Là aussi, nous ne devons pas nous voiler la face parce qu’il y a aussi beaucoup de gens, de forces obscures qui ont intérêt à ce que la Monusco s’en aille pour réaliser leur plan macabre, peut-être même de balkanisation. C’est pourquoi face à cette situation de la faiblesse reconnue de la Monusco, nous ne devons pas faire comme on le dit : jeter l’eau sale avec le bébé. Sortons d’abord le bébé et l’eau sale nous jetons. C’est à dire nous devons aborder la question de la Monusco tout comme notre réaction vis à vis de nos forces qui sont sur le terrain, l’armée et la police. Nous devons y aller avec beaucoup de discernement. Sinon nous risquons peut-être de faire pire que ce que nous aurions voulu faire ».
Arrivé depuis ce vendredi à Beni, le Cardinal Fridolin Ambongo a échangé ce matin avec le responsable du bureau de la Monusco dans le Grand Nord (Beni, Butembo et Lubero).
« J’ai eu à échanger avec les responsables de la Monusco à Kinshasa avant de venir ici. Depuis que je suis arrivé, ce matin, j’ai eu un entretien avec très important avec le responsable de la Monusco ici. Il y a certaines choses que je ne peux pas dire sur le lieu public mais je crois que les responsables savent ce que nous pensons de leur travail. Ils ont pris conscience de cette réalité », a-t-il précisé. Avant d’ajouter : « Nous ne nous arrêtons pas ici, nous avons porté le même message au niveau du siège à New York. ça ne peut pas continuer comme ça ».
Avant cette conférence de presse, F. Ambongo a présidé une célébration eucharistique pour la paix et la justice dans la paroisse Sainte Thérèse d’Avila. Plusieurs personnalités ont pris part à cette messe dont Melchisedech SIKULI, Evêque de Butembo-Beni, le gouverneur du Nord-Kivu, Carly Nzanzu et d’autres autorités civiles, politiques, administratives, religieuses, militaires et policières. Il y avait également des délégués de la MONUSCO et des députés.
Yassin Kombi, à Beni
Actualite.cd
JOSEPH KABILA DOIT QUITTER LE TERRITOIRE CONGOLAIS, UNE CONDITION SINE QUA NON POUR LA RESTAURATION DE LA PAIX EN RDC
Fellicitation Cardinal Fridolin! Vos propos sont clairs, nets, precis et plein de sagesse. N’acceptez jamais le depart de la MONUSCO de la RDC. Telle est l’intention de Joseph Kabila. Le Rwanda a une mission cachee qu’il veut accomplir par l’intermediaire de Jospeh Kabila. La balkanisation de la RDC se chante partout non par le citoyens congolais mais plutot par les Rwandais. Nous demandons a nos militaires de denoncer tous les Rwandais que Jospeh Kabila a incorpore au sein de la Force Publique Congolaise. Nous demandos aussi a la population Congolaise de s’armer lourdement pour faire face a toute aggression. Ent tant que cardinal, faites comprendre a l’ONU que la RDC ne peut vivre la paix que si Joseph Kabila quitte le territoire Congolais. Tant que Joseph Kabila vivra en RDc, il n’y aura pas de paic. Les ethnies ont envahi la RDC. Il est grand temps que les Congolais s’en debarraseent.