« Je suis en contact permanent avec tous les responsables de nos structures de base. Je n’ai reçu aucun mémo de la base demandant la rupture de la Coalition FCC-CACH », révèle le secrétaire général de l’UDPS.

Invité du Magazine « Le Débat » sur Top Congo FM, Augustin Kabuya s’interroge: « sur 54 fédérations qui constituent la base de l’UDPS, avez-vous déjà lu un mémo contre la coalition ? Quelle base exige le retrait de l’accord FCC-CACH ? ».

Il reste donc convaincu que « jusqu’à preuve du contraire, le chef de l’État est sur la bonne voie » dans sa coalition FCC-CACH.

Épinglant le fait « qu’Etienne Tshisekedi était aussi dans le gouvernement d’union nationale (CNS 1992) avec le dictateur Maréchal Mobutu », Augustin Kabuya indique que « si Félix Tshisekedi a accepté de coaliser avec le FCC, c’est par rapport au contexte. On s’est retrouvé devant une réalité ».

Marre des critiques, il tonne: « ceux qui sont contre la coalition FCC-CACH, ils proposent quoi ? Est-ce qu’ils savent le tort que risque de subir la population ? Notre Constitution impose au chef de l’État d’avoir une majorité au Parlement avant de diriger. Comment le chef de l’État peut gérer s’il n’a pas la majorité ? Nous n’avons que 10% à l’Assemblée nationale ».

CACH en réunions régulières

« Les gens veulent copier les choses. Quand nous nous réunissons, nous ne faisons pas beaucoup de bruit. Dire que le FCC s’organise et pas le CACH, c’est bizarre », répond Augustin Kabuya à ceux qui estiment que la coalition ayant porté la candidature de Félix Tshisekedi à la Présidence de la République dort alors que le FCC arrête des stratégies.

Il révèle donc que « nous nous réunissons et faisons nos rapports auprès de notre autorité morale », [Félix Tshisekedi]. On se réunit chez le Vieux Kitenge Yesu, le Haut représentant du chef de l’État ».

Tout en rappelant qu’il y a aussi « des ministres alliés de l’UDPS dont Augustin Kibassa et Didier Budimbu » au sein du gouvernement, le secrétaire général de l’UDPS signale que « toutes les actions que nous faisons sont absorbées par l’Autorité morale du CACH. Tout ce que le chef de l’État fait, il le fait aussi au nom du CACH ».

Refusant de dévoiler le nombre de partis politiques se trouvant au sein de CACH, Augustin Kabuya rappelle « le contexte dans lequel CACH est né. C’est le reflet de la frustration de l’échec de Genève » où Martin Fayulu a été désigné candidat commun de l’Opposition.

« Je décourage ceux qui veulent le conflit pour mieux fonctionner. UDPS ne croisera pas les bras si le chef de l’État est attaqué », prévient-il.

Discours irresponsable du FCC

Alors que certains cadres du FCC estiment que la gratuité de l’enseignement de base est à mettre à l’actif de l’ancien Président de la République Joseph Kabila, Augustin Kabuya affirme que « c’est un discours irresponsable. Je refuse d’entrer dans la polémique. La gratuité de l’éducation de base est prévue dans la Constitution. Le chef de l’État s’est engagé à respecter la Constitution. Il n’est pas dans la polémique ».

Par la même occasion, Augustin Kabuya dénonce « un mécanisme mis en place par les ennemis de la République pour saboter les actions du chef de l’État ».

En ce qui concerne la hausse du taux de dollars, « ils ont injecté beaucoup de francs congolais pour que le dollars soit revu à la hausse. On est en train de maîtriser la situation. Il faut être calme ».

Il rassure également que les ordonnances du chef de l’État, portant nomination à la Gécamines et à la SNCC, « seront bel et bien appliquées. Il n’y a rien qui bloque. La situation est déjà résolue ».

SG régulier de l’UDPS

« Le président a.i de l’UDPS peut nommer un secrétaire général. Les gens s’embrouillent à cause de la mauvaise foi. L’article 26 des statuts stipule que si le président est définitivement empêché, on met en place un directoire pour un mandat de 30 jours pour convoquer un Congrès et élire un nouveau président », insiste Augustin Kabuya.

Qui constate que, malgré son élection à la magistrature suprême, « Félix Tshisekedi n’est pas mort. Quel sera son sort avec tous les services qu’il a rendus si on organise un Congrès qui exclut les autres membres de l’UDPS ».

« Je ne suis pas nommé en violation des statuts du parti », insiste-t-il.

Secrétaire général de l’UDPS depuis le mois de janvier 2019, « je ne suis pas un oiseau voyageur. J’ai commencé ma carrière politique en 1990, au sein de l’UDPS ».

Top Congo FM

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