Il l’avait déclaré début janvier, aujourd’hui il le concrétise. « Nous briser pour nous reconstruire ». Toute une vision. Muyaya le ressassait depuis l’époque tumultueuse de la coalition FCC-CACH.

Aujourd’hui, l’idée a pris corps. Nommé ministre des Médias (son créneau), ce journaliste de formation veut réinventer la télévision publique et l’adapter à la modernité.

A ses yeux, ce n’est pas une ambition démesurée. Il veut marquer son passage en rendant potable une télévision publique au programme crasseux. Les premiers signaux de sa gouvernance lui valent déjà une couronne. Le membre de l’exécutif Sama Lukonde caracole déjà en tête des sondages. Il est au top de meilleurs « baroudeurs » (Warriors) du premier exécutif de l’Union sacrée. Le leadership basé sur le pragmatisme et le résultat, c’est son crédo. D’ailleurs, il l’avait partagé avec le chef de l’État aux premières heures de l’Union sacrée.

Du haut de l’ambon, droit dans les yeux, PMK lâcha : » Monsieur le président, le changement n’existe pas, il n’existe que des preuves du changement », comme s’il savait déjà qu’il allait arpenter, en patron, quelques mois après, les allées du gros bâtiment en lambeaux de la RTNC, afin de lier la parole aux actes.

Muyaya aux urgences pour sauver la RTNC du coma

Et voici que le jeune turc s’active pour sortir la chaîne nationale dans le carcan où elle s’est engouffrée depuis belle lurette à cause de l’archaïsme. Désormais ici, le statu quo est prohibé. Tout coule, tout passe, rien ne demeure et la page des conservateurs des années « Zaïre », est définitivement tournée.

L’esprit créatif et inventif est encouragé. Avec une image discrète, la nouvelle télé publique doit avoir un contenu riche adapté aux ambitions du grand Congo. Méticuleux, Muyaya l’est.

Fonceur, il va mener ce challenge jusqu’au bout. Le jeune ministre de la Communication et Médias sait que la RTNC est un pilier stratégique de son département. Voilà pourquoi il a associé le proprio de Euronews, l’égyptien Naguib Sawiris pour un investissement technique afin de renforcer cet outil de visibilité de tout un peuple.

Les défis sont énormes. Il le sait. Dans cette perspective, de décisions courageuses tombent déjà. A la direction des informations, le célèbre commentateur des événements politiques, Blaise Bokokia a remplacé son aîné Guillaume Kuku Mamengi. Autre preuve du changement.

Le travail a commencé, comme l’a indiqué le président Tshisekedi. Et l’élu de la FUNA n’a pas l’air de capituler comme ses prédécesseurs. Il déborde d’initiatives. Grâce à son impulsion, la chaîne nationale passe désormais en live sur Youtube en mode essai technique, le compte Twitter fonctionne de nouveau. Pour lui, le prochain logo de la RTNC sera le fruit d’un concours interactif. La modernité est en marche, Muyaya place le média public sur le créneau de l’évolution des nouvelles technologies.

Sortie du trou, la RDC commence à communiquer

Le warrior ministre de la Communication est indomptable. Dès sa prise des fonctions, il avait promis de construire un nouveau narratif qui reflète la grandeur de la RDC. Aujourd’hui, tout est accompli. Nul n’a besoin de porter des lunettes infrarouges pour l’attester. Aujourd’hui, le pays communique. On sent la touche d’un professionnel.

Le remplaçant de Jolino Makelele ouvre une nouvelle page de l’histoire de la « com d’Etat », de « l’audiovisuel public congolais », avec une ligne bien tracée. Le porte-parole du gouvernement utilise la communication comme vecteur de reconstruction, de l’unité nationale, de redevabilité et d’une bonne citoyenneté.

Muyaya rassure et apaise. Il donne envie aux administrés à l’écoute de ses dirigeants. Mieux qu’une référence, PMK a renouvelé l’espoir en interne et attiré l’extérieur dans ses différentes prises de parole au nom de l’exécutif.

Politicien de la nouvelle génération, modèle de la jeunesse, le cadre PALU plane dans les airs de son pays et dans le cœur de ses électeurs…

Mputu Patrick-Marche
Ouragan fm

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