Invitée du magazine politique Act’U à la télévision Univers groupe, la députée Adèle Kayinda, présidente du groupe parlementaire AFDC-A, dénonce la violation du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale dans le conflit de paternité de l’AFDC-A et dans la mise en place des bureaux des commissions permanentes. Son camp n’entend pas reculer même si la question de la paternité de l’AFDC-A est soumise à la délibération de la PAJ. Les fidèles de Bahati à l’Assemblée nationale promettent de saisir la Cour constitutionnelle.

Un député ne peut faire partie que d’un seul groupe parlementaire et il exerce ce droit une fois au cours de la législature. Dès lors que ce n’est plus le cas, il y a violation de l’article 54 du Règlement intérieur qui épingle cette disposition, tranche la députée pro-Bahati, Adèle Kayinda.

Invitée du magazine politique Act’U à la télévision Univers groupe, la Princesse Adèle Kayinda Mahina, présidente nationale d’Alliance des Démocrates Chrétiens du Congo (ALDEC), parti membre de l’AFDC-A, indexe sans tergiverser la présidente de l’Assemblée nationale dans la gestion du conflit au sein de l’AFDC-A.

« Pour nous, la présidente Jeanine Mabunda a violé notre Règlement intérieur dans son article 54. Notre groupe était déjà constitué et elle est en train de vouloir consacrer le dédoublement de notre groupe parlementaire AFDC-A à celui de AFDC-A/FCC qui n’existe pas parce que n’ayant pas une personnalité juridique. Ils sont en train de procéder au débauchage. Et nous, en tant que légalistes et parce que nous avons notre force dans la loi, nous n’accepterons pas que les choses se passent comme ça », a-t-elle réagi.

Adèle Kayinda (élue de Sandoa) évoque une autre violation du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Elle s’est exprimée en ces termes : « Vous avez suivi la constitution des bureaux des commissions permanentes. Le bureau a encore violé l’article 53 qui dit que les membres des bureaux des commissions et des sous-commissions sont élus par ordre de préséance, au scrutin uninominal et secret, à la majorité absolue des suffrages exprimés… Ils ont procédé à des votes à mains levées. Nous ne pourrons pas accepter que notre Règlement intérieur pourtant déclaré conforme à la Constitution par la Cour constitutionnelle soit violé. Nous allons barrer la route. Et nous allons saisir la Cour constitutionnelle pour que celle-ci donne des avis parce qu’aujourd’hui, nous sommes dans la légalité, nous sommes dans un État de droit ».

Pitshou Mulumba
Le Potentiel

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