Après Udps et Lamuka, ce dimanche 19 juillet, le Comité Laïc de Coordination (CLC), en synergie avec tous ses partenaires de la société civile, sera de nouveau dans la rue dans tous le pays pour exiger sans toute autre forme de procès, la dissolution de l’Assemblée Nationale qui, selon eux, a administré «la preuve de sa parfaite inutilité et de son évidente nocivité». Allusion faite, en effet, à l’entérinement par cette chambre du Parlement, de Ronsard Malonda à la tête de la Centrale Electorale, en dépit de nombreuses contestations sur la légalité de la démarche ainsi que des avis contraires de part et d’autre. Ce sera la troisième marche populaire, toutes tenues en l’espace de 10 jours, pour crier au respect de la démocratie en RDC.

Maintenant plus que jamais, il est peut-être temps de se poser des questions sérieuses à ce sujet qui, bien entendu, ne fait pas l’unanimité aussi bien dans l’agora politique que dans l’ensemble de la société.

Dans les rues de la capitale congolaise et de plusieurs autres villes du pays, le parti présidentiel et la plateforme de l’Opposition Lamuka ont fait entendre haut le son de leur voix, certains y ont laissé leur peau, pour montrer leur mécontentement à la confirmation par entêtement et par irrégularité, de Ronsard Malonda à la présidence de la CENI, en remplacement de Corneille Nangaa dont il est accusé d’être l’incarnation parfaite.

Ce 19 juillet, le Comité Laïc de Coordination organise une marche pacifique pour condamner ainsi la démarche employée par l’Assemblée nationale.

A la base, cette organisation des défenses des intérêts de la population et du respect des lois du pays combat des stratégies visant à décrédibiliser les prochaines élections présidentielle et législatives de 2023 et à favoriser des chances de victoire à un camp politique. D’après elle, cet acte de l’Assemblée Nationale vient clore tout débat en prouvant à suffisance sa parfaite inutilité et son évidente nocivité quant au respect des principes de la démocratie.

Ainsi, l’objectif de cette marche sera de protester et de revendiquer auprès de Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la République et Garant du bon fonctionnement des institutions, à décider de sa dissolution. Ce qui, d’une manière ou d’une autre, anéantira tout schéma de conservation illégale du pouvoir.

Il est bon de savoir, toutefois, que selon l’article 148 de la Constitution de la RDC, «en cas de crise persistante entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale, le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale ».

Cependant, précise le même article, « aucune dissolution ne peut intervenir dans l’année qui suit les élections, ni pendant les périodes de l’état d’urgence ou de siège ou de guerre ».

La pros.

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