Député national, membre de l’Opposition parlementaire, Eliezer Ntambwe Mposhi s’est insurgé, urbi et orbi, contre les attaques ‘’ouvertes’’ des élus du Front Commun pour le Congo (FCC) sur les ordonnances du Chef de l’Etat portant nomination des mandataires publics à la SNCC et la Gécamines, d’une part, et contre la cascade d’invalidations des élus de Lamuka en faveur de ceux de cette plateforme pro-Kabila, d’autre part. Dans sa double déclaration du mardi 11 juin sur cette double situation à l’Assemblée nationale et à la Cour Constitutionnelle, le ‘’mieux élu’’ de la ville de Kinshasa dénonce le jeu du FCC qui, selon lui, vise à déstabiliser le pouvoir de l’actuel Président de la République, Félix Tshisekedi. Cela, soutient-il, en vue de diriger le pays par défi, en bafouant la volonté du peuple congolais.

Eliezer Ntambwe vocifère véritablement contre les propos de son collègue Charles Nawej du FCC qui a sous-tendu, lors de cette plénière source des débats, que le Chef de l’Etat aurait signé inconsciemment les ordonnances de la SNCC et la Gécamines, sous prétexte que ces dernières serraient illégales, conformément à l’article 81 de la Constitution qui exige un contreseing du Premier Ministre. Qualifiant d’outrageants ces propos de Charles Nawej, ce Député élu du regroupement politique AMK appelle à la levée des immunités de ce dernier. Question de prouver que nul n’est au dessus de la loi.

Félix Tshisekedi, la victime !

Pour l’heure, le cinquième Président du pays, élu à la satisfaction de la majorité de la population congolaise, se retrouve vraisemblablement perdant dans la mesure où le FCC dirigé par l’ex-Chef de l’Etat Joseph Kabila se gargarise de la majorité des institutions. Ce, estime le député Eliezer Ntambwe, de manière illégale. Cette situation risque de conduire le pays dans un chaos à grande échelle. Surtout que plusieurs manifestations, principalement des militants mécontents de CACH, ont eu lieu ces derniers jours dans la capitale, dans l’enceinte du Palais du peuple ainsi que dans d’autres provinces notamment, au Haut-Katanga où le siège du PPRD a été saccagé. «A tous de s’impliquer au lieu d’être des simples spectateurs et juges de touches, comme si le pays n’appartenait qu’aux autres et non à nous tous ». Tel est le message final de cet honorable député qui a longtemps lutté pour l’alternance en RDC.

La Prospérité

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