Au cours d’une conférence de presse tenue le lundi 29 novembre, à Kinshasa, le gouvernement, l’armée et la police ont affirmé qu’il n’existe pas d’armée étrangère sur le sol congolais.
« S’il y avait l’entrée des militaires ougandais sur le sol congolais, nous n’irons pas par quatre chemins pour vous le dire. Mais puisque ce n’est pas le cas, pourquoi des sources non crédibles vous rabattent les oreilles tous les jours ? », s’interroge le porte-parole de l’armée, le général Leon-Richard Kasongo.
Et de renchérir :
« La MONUSCO nous aide, c’est un partenaire précieux, et nous ne le cachons pas. De la même manière, si nous avions voulu avoir des troupes venues de l’Ouganda, nous vous l’aurions dit », a-t-il affirmé.
Par contre, il a reconnu qu’il existe une collaboration ou mutualisation des efforts entre l’armée congolaise et ougandaise, notamment pour mettre un terme au terrorisme perpétré par les rebelles ougandais des ADF.
Il convient de noter que la twittosphère s’était enflammée le week-end dernier sur la question de la présence présumée de l’armée ougandaise sur le sol congolais. Deux anciens candidats à la présidentielle ont condamné cette décision.
Alain Daniel Shekomba Okende, s’interrogeait sur la réaction du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso : « Il va continuer à la fermer et manger tranquillement ou montrer un peu de courage comme Vital Kamerhe en 2009 ? »
Pour sa part, Noël Tshiani a écrit : « Je dis non à l’autorisation d’entrer en RDC donnée par le Président Félix Tshisekedi et son gouvernement à l’armée ougandaise qui s’est illustrée par le pillage de nos ressources, les viols de nos femmes et des crimes horribles sur nos populations depuis 1996. Respectons nos morts ».
Bien-aimée Bosasele
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