Parmi les maux qui rongent la société congolaise, nous avons les détournements des deniers publics.
Cette situation désastreuse résulte de l’absence de sanction pénale contre les individus accusés d’avoir commis ces crimes.
Lors d’une interview exclusive accordée à nos confrères de Jeune Afrique, Jules Alingete a relevé que les finances publiques ont saigné et continuent à saigner notamment par l’existence de cartes visas qui défraie la chronique.
« Nous avons révélé à l’opinion publique qu’il existait dans notre pays un système de cartes bancaires dont l’argent provenait du compte général du Trésor. Notre objectif, c’était de mettre fin à ces pratiques qui saignent à blanc les finances publiques » , a fait savoir l’inspecteur général des finances qui assure qu’un « aucun dossier ne sera enterré ».
Les cas des détournements les plus récents sont celui des officiers de l’armée et de la police soupçonnés d’avoir détourné les fonds alloués aux opérations militaires en Ituri, et celui de l’ancien ministre de la Santé Dr Eteni Longondo, qui a été placé vendredi dernier sous mandat d’arrêt provisoire pour un présumé détournement des fonds publics alloués à la riposte contre la pandémie de Covid-19.
Il y’a lieu de signaler que Longondo est le premier cadre du parti présidentiel arrêté pour détournement de deniers publics.
Notez que le détournement est un fait prévu et puni par l’article 145 du code pénal congolais livre II. Il est une utilisation, hors de sa destination, d’un bien, d’une voix de droit ou d’un pouvoir.
Gilbert Ngonga
24h