Selon le manager du Tout-Puissant Mazembe, Frédéric Kitengie, le jeune ailier congolais réclamerait un « asile politique en Suisse ». Et pourtant, dans une mise au point dans sa page facebook auparavant, le joueur indiquait avoir des contacts avec certains clubs suisses, refusant d’évoluer à Anderlecht contre la volonté de son club.

Qui croire dans cette ombrageuse affaire de transfert de Meschak Elia ? Le joueur ? Anderlecht ? Mazembe ?

Dans un deal qui rappelle celui de trio Bope-Luyindama-Bolingi à Standard de Liège en 2017, le Tout Puissant Mazembe avait, juste après la Coupe d’Afrique des nations 2019, envoyé Arsène Zola et Meschak Elia à Anderlecht pour un essai, puis un possible transfert dont les clauses n’ont pas été communiquées. Si pour Arsène Zola, le test n’a pas été concluant, Meschak Elia avait satisfait.

Alors que tout le monde attendait voir cet ailier signer son contrat chez les Anderlechtois, la presse belge annonce en grande pompe sa « prétendue disparition » au camp d’entraînement. Après quelques jours de silence, le joueur réagit sur sa page facebook, indiquant légitiment qu’il n’était pas obligé de signer à Anderlecht. Sans doute pas satisfait du contrat proposé par le club belge, il avait rassuré ses fans qu’il étudiait, avec son agent, d’autres pistes. Notamment celles menant en Suisse. Certaines rumeurs l’annonçaient à Young Boys où évolue un ancien Corbeau, l’Ivoirien Asale.

Mais pour Frédéric Kitengie, manager du TP Mazembe, « Meschak ELIA s’est évanoui dans la nature et alors qu’il était parti normalement avec un visa en bonne et due forme, le voilà en train de réclamer un asile politique en Suisse… ».

Comment expliquer un joueur, jeune soit-il, puisse refuser un contrat professionnel dans un club européen de première division et préférer le titre d’exilé politique dans le seul objectif de rester en Europe ? Voilà qui sent une malencontreuse campagne de diabolisation. Malheureusement, comme Anderlecht, Mazembe s’emploie également à faire de la mauvaise publicité contre son propre joueur et compatriote, quoi qu’il n’ait pas obéi à ses désires. Ridicule et regrettable ! Heureusement que la FIFA protège avant tout le libre choix du joueur.

Socrate Nsimba

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