La tension est montée d’un cran à l’ISC où les étudiants ont après leurs collègues de l’UNIKIN, de l’IFASIC… manifesté contre la hausse des frais académiques.

Le vent des troubles dans les établissements d’enseignement supérieur et universitaire consécutifs à la révision à la hausse des taux des frais académiques a atteint ce lundi l’Institut supérieur du Commerce (ISC) où les étudiants en colère, ont cassé les vitres et les chaises à la guérite, à l’entrée de l’ISC.

Ils sont même allés loin en s’en prenant aux biens des particuliers sur l’Avenue du 24 novembre ex Libération. Parmi les biens détruits hors de l’ISC, les panneaux publicitaires.

Heureusement que la Police s’est vite déployé pour limiter les dégâts, renseigne un témoin qui a en outre expliqué que certains étudiants en groupes ont été aperçus au rond-point Mandela pour prendre les moyens de transport pour retourner à la maison alors que la situation est redevenue normale et les cours ont repris grâce à la présence policière.

Après les événements similaires à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), à l’Institut national du bâtiment et des travaux public (INBTP) Kisangani, à l’Institut facultaire des Sciences et techniques de l’information (IFASIC) à Kinshasa, l’ISC est la 4ème institution d’enseignement supérieur au cœur d’une tension.

Si à l’IFASIC, les activités académiques devaient reprendre ce lundi, à l’UNIKIN, elles devront attendre jusqu’au 3 mars prochain. Le temps, selon le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire M.Thomas Luhaka, de procéder à la réfection de certaines infrastructures vétustes et celles détruites lors des dernières troubles des étudiants.

A l’IFASIC, l’accès n’était autorisé qu’aux seuls étudiants en règle.

Entre temps, pour ce qui est de l’UNIKIN, son site est sous la garde des éléments de la Police qui, selon les déclarations sur une chaine de télévision de la place des habitants des quartiers environnants, y sèmeraient la terreur sur les passants, un jeune homme a été passé à tabac, en représailles, soutiennent-ils, à la mort d’un des leurs collègues lors des troubles.

Des cas des blessés avaient été également signalés de part et d’autre.

B. Tsala

LAISSER UNE RÉPONSE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
Veuillez entrer votre nom ici