Kabund, président ai du parti au pouvoir, demande au ministre de l’intérieur, Daniel Aselo, de sécuriser le Cardinal Fridolin Ambongo avec 500 policiers, puisqu’il a dit qu’il se sent en insécurité à Kinshasa.

« Nous demandons au ministre de l’intérieur, de sécuriser le cardinal, même avec 500 policiers puisqu’il a dit qu’il se sent en insécurité », a dit Jean Marc Kabund, avant d’ajouter que « mais s’il parle de la politique, il doit être conséquent et s’attendre à une réponse politique », a-t-il formulé.

Ce bras droit du Chef de l’État, Félix Tshisekedi laisse entendre que « Le cardinal Ambongo est libre de parler de la politique, mais il doit aussi s’attendre à une réponse politique. Puisqu’il a décidé de faire la politique, nous allons aussi lui répondre par la politique. C’est un combat. »

Dans une interview exclusive accordée à nos confrères de Jeune Afrique, fin octobre 2021, le Cardinal Fridolin Ambongo s’était dit être en insécurité à Kinshasa.

Le Prélat catholique qui n’est pas d’accord avec la configuration actuelle de la Commission Électorale Nationale Indépendante avec à sa tête Dénis Kadima, s’était dit également « très déçu » et dénonce « les menaces, insultes et intimidations » dont se sont rendus coupables, selon lui, des membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Entérinée par l’Assemblée nationale, la nouvelle équipe de la très contestée Commission Électorale Nationale Indépendante a été investie par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, en dépit des moultes contestations du choix du remplaçant de Corneille Nangaa.

Gilbert Ngonga
24h

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