« Ce sont nos amis du Front commun pour le Congo (FCC) qui avaient, à l’époque, séché les réunions du Comité de suivi (de l’accord signé avec Cap pour le changement). Ils avaient leur agenda de destituer Jean-Marc Kabund », accuse, ce 10 août, Augustin Kabuya, secrétaire général ad intérim de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) interrogé sur les causes de l’interruption brusque de ces rencontres régulières entre les membres de la Coalition au pouvoir.

Alors le coordonnateur du FCC Nehemie Mwilanya, révélait, en marge de la marche organisée, fin juillet dernier par son camp, que c’est plutôt leurs « frères (de CACH de Félix Tshisekedi qui) ont boycotté 3 rencontres. Le FCC était au lieu du rendez-vous », avait-il insisté.

Vers une reprise des pourparlers ?

Augustin Kabuya dit avoir « suivi, comme tout le monde, dans les réseaux sociaux, l’annonce de la reprise des discussions entre les membres du Comité de suivi de l’accord FCC-CACH ».

« En tant que membre, je ne reconnais pas un seul instant où nous nous sommes retrouvés pour (évoquer cette reprise) mais », tempère-t-il tout de suite, « il y aura un temps où nous allons reprendre les discussions ».

Seulement, énonce le secrétaire général intérimaire du parti présidentiel, « on devrait arrêter avec les discussions pour honorer les mémoires de nos amis (militants UDPS) tués dans les conditions que tout le monde connaît », c’est-à-dire lors de la marche anti-Malonda et propositions de lois Minaku et Sakata.

Ronsard Malonda, page tournée

Augustin Kabuya, qui assure qu’il n’y a pas de préalables à la reprise des travaux du Comité de suivi FCC-CACH, note tout de même un sujet qui ne devrait plus figurer à l’agenda des discussions en l’occurrence « l’affaire Ronsard Malonda », du nom de l’homme désigné par 6 confessions religieuses sur 8 pour présider la centrale électorale congolaise et dont la candidature avait été entérinée par l’assemblée nationale.

Pour Augustin Kabuya, « c’est une page déjà tournée. On ne reviendra pas sur ça parce que cette affaire a occasionné des pertes en vies humaines », tranche-t-il.

Éric Lukoki

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