C’est ce que laisse entendre le président de l’Union pour Nationale Congolaise (UNC) dans une interview au magazine Jeune Afrique dans son édition de cette semaine.
Vital Kamerhe poursuit dont son opération « rédemption » après plusieurs mois passés proches du pouvoir du président Joseph Kabila. L’opposant congolais, qui multiplie de signes d’apaisement avec ses confrères du bloc anti-Kabila, paraît même faire des concessions plus considérables.
En effet, alors que ses relations avec l’autre challenger du leadership au sein de l’opposition, l’ex-gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, ont souvent été tendues, une accalmie est observée depuis plusieurs semaines. Dans cette interview au magazine africain, Vital Kamerhe va même plus loin. « Ce qui m’importe, ce n’est pas d’obtenir tel ou tel poste, mais de nous unir pour éradiquer la dictature. Sinon, nous tomberons dans le piège de Kabila… », clame-t-il.
L’ancien président de l’Assemblée nationale appelle alors à une « mini-primaire » pour désigner un candidat commun de l’opposition, tout en laissant entendre qu’il serait disposé à soutenir la candidature de Katumbi à cette Présidentielle.
Outre Moïse Katumbi, ou encore Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe s’est également rapproché du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de l’opposant emprisonné Jean-Pierre Bemba, laissant également entendre une union pour la prochaine Présidentielle.
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