Plusieurs dizaines de Kinois avaient décidé de manifester devant la Cour Suprême de justice, ce mardi 18 septembre, pour réclamer le retour de leur favori Moïse Katumbi dans la course à la présidentielle.

« Le temps passe et le temps presse, explique une manifestante. Les autorités font tout pour interdire le retour au pays de Moïse Katumbi. Elles font tout pour l’empêcher de participer aux élections. Nous voulions simplement exprimer notre colère pacifiquement. Nous voulions dire aux juges et aux autorités du pays que nous n’abandonnons pas le combat. Notre manifestation était pacifique et nous continuerons à réclamer le retour de Moïse Katumbi. Tout le monde sait que les charges et les accusations retenues contre lui sont des montages grossiers. Nous ne faisons partie d’aucun groupe ou parti politique. Mais nous voulons faire entendre notre voix. »

La police est rapidement intervenue pour demander aux manifestants de rentrer chez eux. Les policiers ont d’abord tenté de disperser la manifestation à coups de fouets avant d’utiliser des grenades lacrymogènes.

Deux personnes ont été blessées et dû être transférées dans un hôpital de Kinshasa.

« Le général Kasongo a beau tenté de nous faire taire, il ne pourra pas museler le peuple congolais encore longtemps », prévient notre manifestante, bien décidé à remettre le couvert très prochainement. « On ne va pas se taire. On ne va se plier à la dictature d’un petit nombre de pilleurs et d’assassins ».

La libre Afrique

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