À travers un communiqué rendu public lundi dernier, le bâtonnier Pierre-Olivier Sur et Clara Gérard-Rodriguez, deux avocats français de Vital Kamerhe, expriment leurs inquiétudes quant à l’état de santé de leur client ainsi que sur la procédure judiciaire en cours dans le cadre du procès dit de 100 jours.

Ces avocats font savoir qu’ils n’arrivent plus à joindre Vital Kamerhe depuis la reprise du procès et son transfert dans un centre hospitalier de la place à Kinshasa.

« En effet, alors qu’il était en détention à la prison de Makala, nous avions un contact quasi journalier avec lui (avril à septembre 2020). Mais, depuis la reprise du procès devant la Cour et son transfert dans un lieu tenu secret, nous ne pouvons plus le joindre, tandis que lui-mème ne prends plus contact avec nous, et qu’il semble que ses avocats congolais ne parviennent pas à le rencontrer. Enfin, nous recevons de la part de ses proches, des informations parcellaires et contradictoires, dont l’évidence est qu’elles sont bridées par une crainte insurmontable », indiquent-ils.

Tout en rappelant avoir saisi le groupe de travail des Nations-Unies, ils insistent sur l’urgence que constitue la santé du directeur de cabinet du chef de l’État.

« Si nous avons saisi le groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire et le rapporteur spécial sur le droit à la santé, il nous apparaît que l’urgence nécessite une alerte immédiate et solennelle, dont le présent communiqué est la seule expression possible », renseignent-ils.

Pour rappel, les avocats congolais de Vital Kamerhe avaient demandé depuis un temps le transfert à l’étranger pour leur client afin qu’ils bénéficient des soins médicaux appropriés.

La semaine dernière, son assistant particulier, Michel Moto, avait annoncé que le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) était placé sous assistance respiratoire.

CL
Actu30

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