La cour de cassation a accordé lundi 06 décembre la liberté provisoire à l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État, Vital Kamerhe, poursuivi en justice pour détournement des fonds alloués au programme 100 jours du président Félix Tshisekedi. Ce mardi 07 décembre, son avocat, Me Jean-Marie Kabengela, a réagi à cette nouvelle prise de la justice en faveur de son client.
Dans une interview accordée à Radio Okapi, Me Jean-Marie Kabengela a indiqué que Vital Kamerhe est bien libre de choisir l’endroit où il doit se trouver. Il est, a-t-il confié, déjà libre de tout mouvement.
« La liberté provisoire n’indique pas où l’individu doit se trouver. Il est libre de choisir. Soit, entre les mains de ses médecins, soit chez lui ou dans un autre lieu », a-t-il fait observé.
Pour Maître Kabengela, le président de l’union pour la nation congolaise fait confiance en la justice. Il pense que si les règles de droit sont appliquées correctement, il est innocent sur toute la ligne et irréprochable de tous les chefs d’accusation portés contre lui.
« Nous, nous pensons que sur le plan de droit, à tous les niveaux de la procédure pénale, toute personne privée de sa liberté peut solliciter sa liberté provisoire. Maintenant, au niveau de cassation, la loi prévoit la possibilité de l’obtenir, et c’est ce qui a été fait », a soutenu Me Jean-Marie Kabengela, sur la chaîne onusienne.
Notons qu’après la liberté accordée au président de l’UNC, la prochaine étape est de notifier l’ordonnance de la cour de cassation au concerné et aux responsables de la prison centrale de Makala pour exécution.
Suspendu le 06 juillet dans cette même affaire pour une durée de 12 mois pour manquement au devoir de déférence, l’avocat de Vital Kamerhe dans le procès historique de 100 jours dit avoir été rétabli depuis le vendredi 03 décembre 2021.
Serge Sindani
Politico