Le Cardinal Fridolin Ambongo Bensungu est accusé par un évêque anglican du diocèse du Katanga de provoquer par ses prises de position politiques partisanes la méfiance et la haine parmi différentes composantes de la population congolaise.
Par rapport à la loi Tshiani, Monseigneur Muno Corneille du Katanga Répond à Ambongo en disant que cette loi est un instrument de régulation et non d’exclusion.
« L’église catholique n’est pas un instrument des hommes politiques » dit Mgr Kashima Muno corneille. Et d’ajouter, « depuis que tu es aux affaires, l’église est devenue un lieu de la politique. L’église ne parle plus du royaume céleste qui est notre mission primaire. Même au Vatican le pape ne s’ingère pas trop dans les affaires de L’Etat. Une loi qui vient empêcher l’infiltration étrangère n’est pas une loi d’exclusion. Au cas contraire la loi renforcera l’existence d’un vrai Etat et donnera le pouvoir aux vrais fils du pays qui n’ont pas d’autres pays. Dans chaque pays du monde, même au Vatican, il y a toujours une loi d’exclusion qui donne droit à ceux qui sont en ordre » écrit cet évêque anglican du diocèse du Katanga.
Pour rabrouer le cardinal Fridolin, Monseigneur Muno Corneille du Katanga lui adresse des mots dure et d’une dureté digne de rang d’Ambongo:
« Le Congo n’est pas une poubelle où tout le monde vient pour se faire des millions au détriment du peuple. Nous demandons aux élus de notre peuple de verrouiller les postes stratégiques du pays pour enfin mettre fin à l’infiltration de l’ennemi. La loi est dure, mais c’est la loi. L’église ne sera pas au service de la médiocrité » martèle avec des mots serrés monseigneur MUNO Corneille.
Pour le rebuter avec rudesse, l’archevêque du Katanga utilise un argument Ad hominem pour opposer Ambongo à sa propre logique, question pour lui de lui dire qu’il n’est pas un bon modèle de justice.
Quand le cardinal Ambongo a dit: « ne peut être enseignant à l’école catholique que tout chrétien catholique, n’est-ce pas une forme d’exclusion et division au sein du peuple ? On ne peut pas prétendre donner une leçon aux autres que vous n’êtes pas à mesure de faire. Une loi qui vient renforcer l’existence d’un Etat aura notre soutien. La parole de son éminence n’est pas celle du Père. Voulez-vous que les enfants que les tutsis ont eu avec les filles congolaises viennent occuper les postes stratégiques du pays? Nous disons non à tout ce qui ne cadre pas avec l’intérêt du pays. Le cardinal peut crier comme bon lui semble, mais cela ne changera rien sur la détermination des élus ».
D’où, préconise cet évêque, l’Etat congolais doit faire son travail afin d’assurer l’avenir à notre peuple. Le reste c’est juste le bruit d’un chien à la recherche de l’os et surtout que le Katanga est lieu de miel conclut Mgr Muno Corneille.
Jean Désiré Mukanz
Bosolo
Faut-il rappeler à l’évêque anglican Kashima Muno l’histoire politique de son Église ⛪? Peut-être que s’il relisait l’histoire de Mgr Desmond Tutu, ça l’édifierait et tempérerait l’outrance de ses propos et même de son outrecuidance. En outre, l’Eglise catholique du Congo-Zaïre depuis Malula a une tradition d’engagement prophétique, social, culturel, éducatif et politique pour l’unité et le développement intégral du pays. Enfin, que signifie pour lui l’Union Sacrée de la Nation?