A un peu plus d’une année des élections, les ministre Katumbistes sont appelés à clarifier leur position.
Quel est le degré actuel de connexion des ministres Katumbistes du gouvernement Sama Lukonde à leur famille politique? Après Christophe Lutundula, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères qui a affirmé clairement qu’il battra campagne pour Félix-Antoine Tshisekedi en 2023, Muhindo Nzangi, Modeste Mutinga et Christian Mwando Nsimba sont-ils encore dans la barque du chairman de TP Mazembe? A un peu plus d’un an des élections, l’opinion demande à être fixée.
Cette question vaut son pesant d’or, au regard de la froideur qui s’observe actuellement entre ces ministres et leur «autorité morale». Si rien n’est dit à ce stade sur le plan officiel, des sources croisées font état de l’imminence de l’officialisation du divorce entre Moïse Katumbi et le tandem Muhindo Nzangi – Modeste Mutinga, respectivement de l’Enseignement supérieur et universitaire et ministre des Affaires sociales.
SORTIE D’UNE NOUVELLE PLATEFORME
Selon certaines indiscrétions, c’est ce jeudi 14 juillet que le ministre de l’ESU va organiser le congrès de son tout nouveau parti. Un élément qui va, à coup sûr, sceller la rupture entre ce jeune leader Nande et Moïse Katumbi. Au cours de ces assises, rapportent les sources dignes de foi, Muhindo Nzangi devra annoncer la création d’une nouvelle plate-forme politique avec son collègue, le vice-premier ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula et le ministre chargé des Affaires sociales Modeste Mutinga.
MWANDO NSIMBA APPELÉ A CLARIFIER SA POSITION
La grande interrogation dans tout cela est celle sur Christian Mwando Nsimba, ministre d’Etat en charge du Plan. Va-t-il faire comme Christophe Lutundula, ou va-t-il rester au sein de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi ? En réponse à ce questionnement, certains analystes sont plus enclins à penser que, comme ses collègues, ce dernier aurait déjà franchi le rubicon. Ils en veulent pour preuve le fait que le fils de Charles Mwando n’ait pas osé citer le nom de Moïse Katumbi lors de sa récente descente dans son fief à Kalemie.
Rien de nouveau sous le soleil. Selon une jurisprudence très congolaise, très souvent, la famille politique au pouvoir use des stratagèmes du genre pour débaucher dans les rangs de ses partenaires et/ou ses adversaires réels ou supposés, question de les fragiliser. Du régime Mobutu au pouvoir Joseph Kabila, les pratiques sont les mêmes. On a vu, à l’heure de « 1+4», et tout au long de son mandat, comment le président Joseph Kabila avait aspiré bon nombre de ses adversaires. Le président Félix Tshisekedi est-il aussi en train de faire la même chose? C’est juste une question de temps pour avoir la réponse à cette question.
Aussi curieux que cela puisse paraître, Moïse Katumbi ne s’est jamais prononcé là-dessus. Du moins jusque-là. Très silencieux, il n’a exclu ni rejeté personne. Certains de ses proches affirment que le chairman du TP continue à creuser son sillon à labourer ses champs, ou ses fermes. Il poursuit sa route avec ceux qui croient en l’idéal pour lequel il se bat.
Dans l’entourage de l’ancien gouverneur du Katanga, on raconte qu’il ne faut pas compter sur lui pour faire des déclarations sur des personnalités ou faire de la politique à l’ancienne. Il n’est pas soluble dans cela. Moise Katumbi, soutiennent certains de ses proches, compte continuer son chemin avec ceux qui croient en son combat.
DON.N
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