La déclaration, le week-end dernier, du leader de Bundu dia Mayala s’autoproclamant président de la RDC a suscitée plusieurs réactions dans la classe politique kanangaise. La récente est celle de Job Kuyindama, communicateur du Front commun pour le Congo (FCC) au Kasaï Central qui trouve que « Ne Mwanda Nsemi est malade, il a besoin d’un bon traitement médical ».

« La liberté d’expression est constitutionnelle. Mais, en ce qui concerne Ne Mwanda Nsemi , vous devez le savoir et faire savoir à l’opinion publique que, depuis un certain temps, cet ancien député national a des séquelles de la folie. Des fois, il semble à raconter des histoires qui prouvent à suffisance qu’il a un problème psychique. A ce jour, appeler Mwanda Nsemi président de la République, c’est cracher sur les électeurs de Félix Tshisekedi. Au moins, ceux qui déraisonnent peuvent l’accompagner dans cette démarche. Le Congo est géré par le président Antoine Tshisekedi Tshilombo élu démocratiquement aux élections de 2018. Et quiconque veut devenir Chef de l’État doit attendre Félix terminer son mandat de 5 ans renouvelable une seule fois, au cas où le peuple porterait le choix sur lui. Véhiculer le message tel qu’il y a un Mwanda Nsemi président de la République, c’est une aventure de mauvais goût. Et ça, c’est faire la tempête dans un verre d’eau. Nous n’encourageons pas ce genre de déclarations » , a insisté Job Kuyindama.

Quant au délai de 72 heures donné à leur Autorité morale du FCC, Joseph Kabila, pour se choisir un pays d’exil et revenir en investisseur, Kuyindama demande au chef du mouvement Politico religieux Bundu dia Mayala d’arrêter les conneries : Kabila est dans son pays », a conclu Alexis Mulumba.

Afrique Info Magazine / MCP

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