La chambre de conseil de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe vient de rejeter, pour la neuvième fois, la demande de remise en liberté provisoire de Vital Kamerhe, directeur de cabinet du Chef de l’État.

Ses avocats qui avaient invoqué la dégradation de son état de santé pour justifier leur requête, affirment que les juges se sont déclarés non saisis de la demande de mise en liberté provisoire.

Toutefois, Me Kabengela indique qu’ils vont continuer à solliciter la mise en liberté provisoire de leur client.

« Nous n’allons pas nous fatiguer, nous allons continuer à demander même 1.000 fois la demande de mise en liberté provisoire au regard de l’état de santé de notre client qui ne cesse de se dégrader chaque jour », a ajouté Me Kabengela.

Bien avant, le leader de l’Union pour la nation Congolaise (UNC) a été évacué d’urgence dimanche 23 août 2020 dans un centre hospitalier de la ville.

D’après son assistant Michel Moto, « il était mal en point en fin d’après-midi. Sa situation s’est dégradée ».

Aimé Boji, le Secrétaire Général intérimaire de l’UNC affirme dans un communiqué parvenu à Politico.cd, que l’état de santé de Vital Kamerhe est stable mais nécessite un suivi médical approprié.

« Nous venons d’échanger il y a quelques instants avec les médecins qui le soignent et tenons à informer les cadres, militants, sympathisants, l’opinion nationale et internationale, que son état de santé est stable mais nécessite un suivi médical approprié et permanent » peut on lire dans ce communiqué.

Le parti remercie les autorités du pays « d’être intervenu avec diligence afin de permettre son déplacement vers une structure sanitaire adéquate de la place ».

Il sied de rappeler que l’audience en appel de Kamerhe Vital est prévue pour le 18 septembre prochain à la Cour d’Appel de Kinshasa/ Gombe après trois renvoies pour régularisation de la saisine.

Thierry Mfundu
Politico

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