Les Kinois ont appris avec émoi jeudi tôt le matin l’assassinat de l’ancien ministre des Transports du gouvernement Sama Lukonde.
L’opposant Chérubin Okende, porte-parole d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi a été kidnappé mercredi dans les installations de la Cour constitutionnelle, avait alerté le secrétaire général de son parti, Dieudonné Bolengetenge. Ancien ministre, il était parti déposer son recours sollicitant le renvoi d’un jour de la séance de travail jeudi avec le magistrat Sylvain Lumu sur ordre du procureur général près la Cour constitutionnelle, pour rédiger la déclaration de son patrimoine après son départ du gouvernement.
Le garde du coprs envoyé par Okende pour déposer la correspondance au service courrier du PG n’a plus trouvé à son retour son patron, ni le véhicule qui était en stationnement au parking dans l’enceinte la haute Cour.
Les alertes ont été données. Les recherches ont suivi jusqu’à ce que l’infortuné a été retrouvé mort dans sa jeep ce jeudi 13 juillet 2023 aux premières heures. Son corps inerte gisait dans le sang.
Sa famille a constaté son décès comme aus si un magistrat dépêché sur place. Enlevé puis tué, le sang de Chérubin Okende criera vengeance, hurle un de ses frères lors de l’acheminement du corps à l’hôpital du Cinquantenaire. Dans les rangs de l’opposition, on parle d’un “crime d’Etat à la Chebeya”. Les deux anciens ministres, Chérubin Okende et Charles Mwando Nsimba, fidèles et loyaux à Moïse Katumbi, avaient démissionné du gouvernement à la demande de leur parti Ensemble pour la République qui avait claqué la porte de l’Union sacrée de la nation.
Alexis Emba
Ouragan