La secrétaire générale du mouvement de libération du Congo (MLC), Ève Bazaiba Masudi, n’a pas tardé à répondre au porte-parole de Félix Tshisekedi, Abraham Luakabwanga, concernant la réaction de ce dernier sur la dernière sortie médiatique de Jean-Pierre Bemba.

Ce dernier avait déclaré, après son invalidation à la Cour constitutionnelle de la course à la présidentielle, que « le pouvoir choisit ses opposants » et « écarte les opposants sérieux ». En réaction, le porte-parole de Félix Tshisekedi avait déclaré , le mercredi 5 septembre, que l’UDPS supporte mal la déclaration de Bemba sur RFI, faisant croire que Kabila n’a gardé que de petits acteurs dans la compétition électorale. « Ce mépris et cette méconnaissance de la réalité sont une provocation. Elle révulse et révolte », avait fait savoir Abraham Luakabwanga.

Pour sa part, dans une mise au point faite le même mercredi 5 septembre, Eve Bazaiba, a déclaré que « les hauts cadres de l’UDPS doivent fournir beaucoup d’efforts pour comprendre certains concepts bien avant de réagir. Quand Bemba déclare que le pouvoir se choisit des opposants pour les prochaines élections, c’est une façon de montrer que si on l’a écarté, on peut également le faire pour un autre candidat de l’opposition (Félix Tshisekedi par exemple) ».

Pour la secrétaire générale du MLC, lorsque la majorité alimente aujourd’hui le débat relatif au prétendu « faux diplôme » de Félix Tshisekedi, « n’est-ce pas une autre forme de le discréditer et peut être chercher aussi à le mettre de côté ? », se demande-t-elle.

Pour le MLC, rester en lice n’est pas synonyme de remporter la victoire face au candidat du pouvoir. Eve Bazaiba rappelle à l’UDPS qu’il y a plusieurs manières d’écarter les candidats de l’opposition.

« Ça peut être par la Ceni ou la Cour constitutionnelle (cas de Bemba et Muzito), par la prison (cas de Franck Diongo), par l’exil forcé (cas de Moïse Katumbi), mais aussi par l’empêchement de circuler librement pour mener la campagne électorale ».

Eve Bazaiba rappelle à l’UDPS qu’il y a plusieurs manières d’écarter les candidats de l’opposition. « Ça peut être par la Ceni ou la Cour constitutionnelle (cas de Bemba et Muzito), par la prison (cas de Franck Diongo), par l’exil forcé (cas de Moïse Katumbi), mais aussi par l’empêchement de circuler librement pour mener la campagne électorale…»

Donc, a-t-elle conclu, « l’UDPS devrait plutôt bien analyser les propos de Jean-Pierre Bemba. »

MCP

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