« La quasi-totalité (des 200 millions d’euros) a été versée au Trésor public au titre de paiement d’avances sur fiscalité. En témoigne, la lettre du Ministre des Finances portant titrisation de cette somme », explique dans un communiqué, le directeur général des Carrières et de Mines, qui indique que ce qui n’a pas été utilisé à ces fins a été « conservé au compte de la société pour le Fonds de roulement de l’entreprise en vue de la production et du fonctionnement ».
« Il s’agissait bien d’un prêt »
Alors qu’on s’interroge sur la disparition de cette somme, pour laquelle le directeur général et le secrétaire général de cette société ont été interdits de rentrer sur Lubumbashi, Jacques Kamenga Tshimuanga précise que cette somme constituait un prêt à la Gécamines contracté à la société Fleurette Mumi, devenue Ventora.
« Cette créance est arrivée à échéance en avril 2018 » mais la Gécamines ne l’a pas remboursé suite au fait que, depuis décembre 2017, Ventora est sous sanctions américaines « pouvant s’étendre à Gécamines en cas de paiement ».
Malgré les multiples décisions de justice, la GECAMINES n’a toujours pas payé sa dette.
Depuis, « le Directeur financier de Gécamines a été auditionné au Parquet Général et a fourni toute la documentation demandée », précise le communiqué du directeur général intérimaire qui s’étonne de ce qui se dit dans les réseaux sociaux sur ces « contrat prétendument fictif, somme non perçue par Gécamines, non-enregistrement de la somme dans les états financiers de Gécamines, somme détournée, fausses arrestations, et fausses fuites ».
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