À l’issue des travaux qui se sont déroulés ce lundi 9 décembre 2019 à Bruxelles (Belgique), l’Union Européenne a procédé au réexamen des sanctions infligées à certains proches de l’ancien président Kabila.
L’Union Européenne annonce qu’elle a décidé de réviser ces sanctions et de les réexaminer à nouveau et dit se tenir prête à les adapter en tenant compte de l’évolution de la situation en République Démocratique du Congo.
D’après des sources diplomatiques, seules deux personnalités ont bénéficié de cette révision : Lambert Mende (ex ministre des médias et porte-parole du gouvernement) et Roger Kibelesa (ex numéro 2 de l’ANR).
Les diplomates précisent que les noms des bénéficiaires seront rendus publics demain lors de la conférence de presse qui sanctionnera la fin de ses travaux de deux jours.
Pour rappel, 15 proches de l’ex président Joseph Kabila ont demandé avec « confiance » à l’Union Européenne et à l’ensemble des États membres de lever « au plus vite » des sanctions prises contre eux.
Dans un communiqué parvenu le 30 octobre 2019 à 7SUR7.CD, le cabinet de leurs avocats ont expliqué que « ces mesures restrictives constituent aujourd’hui de véritables peines infligées sans aucun procès en parfaite violation de tous les textes internationaux, applicables en la matière ».
Pour Ilunga Kampete, Gabriel Amisi Kumba, Ferdinand Ilunga, Celestin Kanyama, John Numbi, Roger Kibelisa, Delphin Kahimbi, Evariste Boshab, Alex Kande, Jean-Claude Kazembe, Lambert Mende, Eric Ruhorimbere, Emmanuel Ramazani Shadary, Muhindo Akili Mundos et Kalev Mutondo, ces sanctions sont « illégales » au regard du droit de l’UE, mais constituent également une « ingérence » manifeste de l’Union Européenne dans des affaires intérieures congolaises.
Jephté Kitsita