Homme d’affaires et initiateur du mouvement citoyen « Les Congolais Debout », Sindika Dokolo a, à travers son compte Twitter lundi 28 octobre dernier, évoqué 5 conditions qui, selon lui, pourraient permettre à l’ex chef de l’État Joseph Kabila, devenu sénateur à vie, de revenir à la magistrature suprême en 2023.

Il cite entre autres l’instrumentalisation de la Haute Cour et la CENI ainsi que la distraction du peuple Congolais.

« Le retour de Joseph Kabila au pouvoir annoncé par Nehemie pour 2023 n’est possible qu’aux conditions suivantes : Une Cour Constitutionnelle kabiliste, une
CENI kabiliste, des élections à un tour, un échec de la réforme de la justice, et un peuple inattentif. À bon entendeur… », a-t-il indiqué.

Il a, de cette manière, répondu à Néhémie Mwilanya, coordonnateur du Front Commun pour le Congo (FCC) qui a affirmé qu’aucun obstacle constitutionnel ou institutionnel voire politique ne pourrait empêcher Joseph Kabila d’être candidat à l’élection présidentielle de 2023.

Entre-temps, le débat sur l’interprétation de l’article 70 de la Constitution ayant trait à l’éligibilité ou pas de l’autorité morale du FCC à la prochaine élection présidentielle continue de défrayer la chronique notamment sur les réseaux sociaux.

Merveil Molo

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