Il est recommandé notamment de boire beaucoup d’eau et de porter des habits de couleur claire qui s’adaptent mieux aux ardeurs des rayons du soleil.

Alors que des pluies diluviennes s’annonçaient déjà au mois de février dernier, une saison sèche qui ne dit pas son nom est venue s’installer durablement au début du mois de mars et continue de produire ses effets néfastes sur les populations et sur l’environnement en général à Kinshasa et ses environs !

Selon des études menées par des spécialistes en dehors du continent africain, ce qui apparait aujourd’hui en République démocratique du Congo comme une saison sèche à une période qui sort de l’ordinaire n’est autre chose que le résultat d’un réchauffement climatique dû à l’émission excessive et désordonnée de gaz à effets de serre par des puissances industrielles de l’hémisphère Nord, ainsi qu’à la destruction systématique des forêts par des populations pauvres du sud et des exploitants venus de l’Occident !

A Kinshasa, ville de la RDC située dans la partie fortement endommagée du bassin dit du Congo connu à travers le monde pour ses importantes réserves forestières et aquatiques, la température oscille parfois pendant le jour entre 30 et 40 °centigrade, pour une légère baisse qui varie entre 27 et 30 centigrades pendant la nuit!

La part des pouvoirs publics et des populations!

Dans cette mégalopole africaine où la végétation est plutôt rare et où le bétonnage tous azimut dans la construction est devenu une règle, où la promiscuité ainsi que l’insalubrité se conjuguent au quotidien, le réchauffement climatique, tel qu’il est décrit par des spécialistes en la matière, devient de plus en plus inquiétant! On note en passant qu’à partir de certaines heures, il devient quasi impossible pour beaucoup d’individus de se déplacer à Kinshasa sous une chaleur d’enfer sans une protection appropriée.

Les catégories de personnes concernées sont entre autres les personnes du 3ème âge, les enfants, les malades identifiés comme tels, les malades qui s’ignorent, les travailleurs à ciel ouvert non autrement protégés, les vendeurs de pacotilles à la criée, les agents de surveillance, les agents chargés de l’ordre et de la sécurité publique tout comme d’autres demandeurs d’aumône!

Maintenant que la situation tend à s’aggraver au fil des jours, à quelles recettes faut-il recourir afin de se prémunir contre ce réchauffement climatique qui apparait désormais aux yeux de tous comme un fléau potentiellement mortel? Certains pensent que la question s’adresse tant aux pouvoirs publics qu’aux populations concernées et qu’il faut agir ici et maintenant! Au niveau de la population, il est nécessaire de réinstaurer les travaux collectifs mais avec l’accompagnement des services compétents de l’Etat.

Il faut battre campagne au profit du port d’habits de couleur claire, qui s’adaptent mieux aux ardeurs des rayons du soleil, de la consommation d’eau en quantité comme en qualité et, enfin, pousser l’Etat à installer des points d’eau partout en vue de l’abreuvage volontaire des personnes qui se sentiraient dans un besoin urgent de rafraichissement à Kinshasa ou ailleurs sur le territoire de la République!

Au niveau des pouvoirs publics, il faut de toute urgence arrêter l’abattage des arbres, encourager le reboisement des endroits dénudés et empêcher le détournement des cours d’eau qui favorise la destruction de l’environnement.

Par Bamporika Chamira

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