Après la signature de l’accord, entre l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), la famille biologique du défunt et le gouvernement, sur le rapatriement de la dépouille d’Étienne Tshisekedi, deux hautes personnalités politiques du pays sont montées au créneau pour se féliciter de ce succès, 14 mois après la disparition de ce grand leader de l’Opposition congolaise.
Il s’agit de Joseph Olenghankoy et Bruno Tshibala, aujourd’hui dans les institutions du pays. L’un est à la tête du Conseil national du suivi de l’accord (CNSA), l’autre premier ministre. Les deux sont issus du Rassemblement/Kasa-Vubu. Mais aujourd’hui, ils ne partagent plus une même vision.
Pour Olenghankoy, « c’est moi qui ai facilité tous les contacts. J’ai personnellement saisi le président de la République, et j’ai eu l’appui du conseiller spécial Mbuyu pour arriver jusque-là. Mon problème, c’est d’honorer la mémoire de Tshisekedi ».
De son côté, le premier ministre, via son service de communication, se dit satisfait d’avoir atteint un de ses objectifs, le rapatriement du corps du sphinx, « comme il l’avait promis ». Pourtant, le premier ministre a passé près de trois mois en Europe, sans rendre visite une seule fois à la veuve à Bruxelles en guise de réconfort moral.
Curieusement, malgré la signature de cet accord, ni Tshibala, ni Olenghankoy ne peut donner la date exacte de l’arrivée, à Kinshasa, du corps d’Étienne Tshisekedi.
MCN Team