Depuis le 27 octobre 2006, sous la présidence du républicain George Bush Jr, les Etats-Unis maintiennent des sanctions économiques qui visent à bloquer les biens de certaines personnes accusées de contribuer au conflit en République démocratique du Congo.

En 2006, le Président Bush a pris cette mesure pour faire face à « une menace inhabituelle et extraordinaire » qui pesait sur la politique étrangère des États-Unis. « Une menace née de la situation en République démocratique du Congo ou en relation avec celle-ci, qui a été marquée par une violence et des atrocités généralisées et continue de menacer la stabilité régionale », explique le texte publié ce mercredi par le bureau du président Trump.

Le texte se poursuit en expliquant que des mesures complémentaires ont été prises le 8 juillet 2014 (sous le démocrate Barack Obama) pour tenter de remédier à cette situation d’urgence nationale. Quelques lignes plus loin, on peut lire : « La situation en République démocratique du Congo ou en relation avec celle-ci continue de représenter une menace inhabituelle et extraordinaire pour la politique étrangère des États-Unis. Pour cette raison, l’urgence nationale déclarée dans l’Instruction 13413 du 27 octobre 2006, telle que modifiée par l’Instruction 13671 du 8 juillet 2014, et les mesures adoptées pour faire face à cette situation d’urgence doivent rester en vigueur au-delà du 27 octobre 2018. Par conséquent, je poursuis pendant un an l’urgence nationale en ce qui concerne la situation en République démocratique du Congo », conclu le communiqué diffusé ce jeudi 25 octobre par la Maison-Blanche et signé par le président Donald Trump.

Un texte qui infirme le discours mielleux et résolument optimist et positif du président hors mandat Joseph Kabila lors de son allocution lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier.

Découvrez le texte officiel en anglais

La libreAfrique

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