Le fils de l’homme d’affaires libanais Samih Jammal a pris la parole lundi depuis Beyrouth pour défendre son père jugé dans le cadre de l’affaire de 100 jours. Interrogé par le journaliste Marius Munga sur le volet « Daniel Massaro » du procès, Jammal Jammal, qui s’exprimait depuis le Liban, a assuré ne pas le connaitre dans le sens qu’il est décrit dans le procès.

« Je le connais comme je connais tous les Congolais. Jamais, je n’ai jamais eu d’affaires avec Massaro. Il est assureur, il fait l’assurance, c’est tout. », a déclaré Jammal Jammal.

Le fils du propriétaire de la société Samibo plaide pour une relation normale entre un agent de la société nationale d’assurance et lui en tant que vendeur de voitures. « Mais que ’est-ce que le lien avec Massaro a avoir et le programme de 100 jours », s’est-il interrogé en appelant le gouvernement congolais à plutôt remplir sa part du contrat pour retirer les maisons retenues dans différents ports. « C’est cela qui est important », a-t-il ajouté.

Il a également nié tout contact entre Vital Kamerhe et son père. Ils ne se connaissent pas, a-t-il assuré en dénonçant au passage les « mensonges » de l’ancien ministre du Budget. Pierre Kangudia avait affirmé avoir aperçu Samih Jammal dans la salle d’attente du directeur de cabinet du Chef de l’État pendant la période correspondant aux tractations pour la commande des maisons.

« Il a menti, il ne connait pas mon père. Comment un honorable peut mentir comme ça », s’est-il écrié.

Tout comme l’avocat libanais Hachem Boulos, Jammal Jammal réclame la libération de son père. Samih Jammal est âgé de 82 ans et son état de santé semble précaire. Son fils dénonce un mauvais traitement dont il serait l’objet à la prison de Makala.

Cas-info

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