« Félix Tshisekedi tisse sa ceinture de sécurité diplomatique ». Ce titre du journal Le Potentiel pour expliquer les derniers déplacements du président Tshisekedi à Kampala, à Luanda et à Kigali… S’il est déjà assuré du soutien d’Uhuru Kenyatta du Kenya, écrit le journal, Fatshi élargit désormais le cercle de ses soutiens dans la région des Grands Lacs. Pour Le Potentiel, Tshisekedi « a choisi son axe qui prend en compte Luanda-Kampala-Kigali. Une ceinture de sécurité qu’il tisse lentement, mais sûrement et qui se bouclera lorsqu’il aura rencontré ses neufs voisins »

De son côté, le bihebdomadaire Le Maximum s’extasie : Fatshi chez Kagame ! Le journal se félicite de ce qu’à l’occasion de l’événement Africa CEO Forum 2019, « le chef de l’Etat a expliqué son programme de relance économique ainsi que des opportunités d’investissement qu’il offre ». Félix Tshisekedi a profité de son séjour rwandais, pour parler des questions sécuritaires avec son homologue Paul Kagame. « Paul Kagame dont le pays a été souvent directement impliqué dans les malheureux événements qui ont endeuillé son immense voisin (la RDC) au cours de ces vingt dernières années », soutient Le Maximum.

Après Kigali, Félix Tshisekedi sera le 3 avril à Washington, annonce pour sa part le quotidien Le Phare pour qui : « L’administration Trump tient à accompagner étroitement la RDC aussi bien dans la voie de la stabilité politique, de la pacification totale de son territoire que de sa reconstruction ». Et d’ajouter : « Les décideurs américains voudraient particulièrement voir Félix Tshisekedi livrer un combat sans merci contre les anti-valeurs, à commencer par la corruption et l’impunité » explique encore le confrère, qui conseille de « tenir constamment à l’œil toutes les personnalités de l’ancien régime sous sanctions consulaires et financières ».

A propos justement des sanctions internationales, selon le journal La Prospérité, Corneille Nangaa (le président de la CENI) « plaide non coupable ! » Et d’expliquer : « Contrairement aux sanctions américaines, je n’ai jamais été associé à une quelconque œuvre de corruption. Avec mes collègues -poursuit le numéro un de la CENI dont les propos sont repris dans le journal- nous avons agi suivant les orientations de la plénière et sous le contrôle de l’Assemblée nationale ».

« Blacklisté déjà par Washington-interdit de séjour sur le territoire américain par un acte du Département d’État, écrit de son côté Soft International, Nangaa a été rattrapé par le Trésor américain qui lui interdit de toucher un seul dollar américain ». Selon ce journal, le Trésor américain interdit quiconque (privé, homme d’affaires, banque…) de traiter avec Corneille Nangaa dans la devise US… A en croire Soft International, « l’intéressé n’a plus le droit de signer un chèque en dollar américain sous peine d’être poursuivi par la justice américaine. Il en va de même de son vice-président Norbert Basengezi et du fils de ce dernier au nom bien sonné, Marcellin Basengezi », précise encore ce journal.

RFI

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