Plusieurs provinces et villes de la RDC ont vibré ce vendredi 07 août au rythme de la marche de protestation contre la détention de Vital kamerhe à la prison de Makala.

Plusieurs militants de l’UNC étaient dans des rues à Béni, Lubumbashi, Mbuji-mayi, Kananga,Goma, au Tanganyika, à Tshopo, et à Kinshasa dans le but d’apporter leur soutien à leur président qui croupit en prison depuis le mois d’avril dernier.

A l’issue de la marche organisée à Kinshasa, Aimé Boji Sangara, secrétaire général a.i de ce parti à appeler le président de la République Félix Tshisekedi et autorité morale de CACH à s’investir personnellement pour la libération de Kamerhe.

« nous demandons au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, garant du bon fonctionnement des institutions du pays, de veiller au bon fonctionnement de la justice en RDC et de s’impliquer personnellement pour que Vital Kamerhe bénéficie d’un procès équitable« , a plaidé Aimé Boji Sangara qui a rappelé que cela faut ça fait exactement 120 que le président de l’UNC et directeur de cabinet du Chef de l’État croupit en prison de Makala après « un arrestation rocambolesque ».

Le SG a.i de l’UNC dénonce le plan qui vise à déstabiliser leur président et l’absence des preuves du côté République dans le procès dit de 100 jours.

« On a suivi un procès expéditif au cour duquel le ministère public a échoué d’apporter les preuves justifiants sa condamnation avec la lourde peine lui infligée. Ceci à la grande stupéfaction de l’opinion nationale et internationale. l’UNC dénonce les manœuvres dilatoires visant à nuire à la personne de Kamerhe au travers un procès dont le caractère politique n’est plus à démontrer« , a ajouté Aimé Boji.

A l’occasion, il a fait savoir le souhait de l’UNC de voir l’appareil judiciaire être indépendante.

L’ UNC « s’oppose à la machination de l’appareil judiciaire de notre pays au profil des intérêts politiciens et fustige une justice à deux vitesse car dans le même dossier il est surprenant que certains prévenus ont bénéficié de la liberté provisoire« , s’est indigné l’actuel chef de fils du parti de Kamerhe.

Pour finir, le parti de Kamerhe « demande à la cour d’appel de Kinshasa de dire le droit et rien que le droit, demande au chef ».
Vital kamerhe a été condamné à 20 ans de prison pour détournement des deniers publics à l’issue du procès de 100 jours.

Siméon Isako
Cas-info

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