C’est ce vendredi 29 mai 2020 que s’ouvrira l’audience de l’Evêque Pascal Mukuna au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Kalamu, dans l’affaire l’opposant à Mamie Tshibola, épouse de l’un de ses anciens collaborateurs, qui l’accuse de viol, rétention illicite des documents parcellaires et menaces de mort. Cette annonce du début de procès a été confirmée par le président de l’ASADHO, Me Jean-Claude Katende, qui est également 1er Vice-président du mouvement citoyen de l’Eveil Patriotique auquel fait partie Pascal Mukuna.

A en croire certaines tendances de partialité soulevées par l’Evêque Mukuna dans le chef du magistrat instructeur, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe s’est dessaisi du dossier au profit de celui du TGI Kinshasa/Kalamu. Un Ouf de soulagement pour le président de l’Eveil patriotique et ses avocats conseils qui estiment être, enfin, à même de présenter leurs éléments de défense en fait comme en droit, contre les préventions à charge du prévenu Pascal Mukuna.

Encore que la nuit du mardi 19 au mercredi 20 mai dernier, le numéro Un de l’Assemblée Chrétienne de Kinshasa (ACK), ayant échappé à un « attentat » dans sa cellule, avait dénoncé à grand cri la présence d’hommes non autrement identifiés venus frapper à la porte de sa cellule à la prison centrale de Makala vers 2 heures du matin. Ce qui lui fait croire qu’une main noire se serait investie à fond pour lui rendre des comptes hors contexte judiciaire auquel ils se sont engagés avec Mme Tshibola depuis sa mise en détention provisoire au CPRK, le jeudi 14 mai dernier.

Le décor de l’affaire étant ainsi planté, tous les regards sont tournés vers le Tribunal de Grande Instance de Kalamu pour départager, équitablement, les parties en cause.

Pour mémoire, l’Evêque Pascal Mukuna est placé sous mandat d’arrêt provisoire le mercredi 13 mai au terme d’une audition au Parquet général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe avant d’être acheminé le jour suivant à la Prison centrale de Makala. Ce dernier a été poursuivi dans une affaire portée devant cette juridiction par Mamie Tshibola, l’accusant notamment de viol, détention illicite des documents parcellaires appartenant à son mari (ancien collaborateur de l’Evêque de l’ACK) et menace de mort. Ceci advient juste après le dépôt de la plainte par Pascal Mukuna à la Cour constitutionnelle contre l’ancien chef de l’Etat, Joseph Kabila, contre qui il mène depuis quelques temps une lutte acharnée.

Cyprien Indi
La Prospérité

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