« C’est une journée historique. Nous avons marché bien que la marche a été interrompue et escortée. Nous avons marché avec 500 policiers », affirme Martin Fayulu à l’issue de cette activité de la coalition Lamuka à Kinshasa.
Même si la police avait reçu l’ordre de disperser tous les manifestants, Martin Fayulu se réjouit de l’effectivité de cette manifestation.
« La marche a eu lieu. Nous avons marché. Nous sommes contents. Le seul regret est que nous n’avons pas pu déposer les gerbes des fleurs comme c’était décidé », ajoute-t-il.
Sur TOP CONGO FM, ce membre du présidium de Lamuka rappelle que « l’autorité urbaine avait été informée » et que « les gens ont marché partout ».
Il regrette aussi le fait « que [les autorités] ont voulu déstabiliser cette activité ».
« Le gouverneur n’avait pas le droit de nous dire que vous ne marchez pas. D’ailleurs, il n’a pas dit ça. Il a juste dit qu’il ne prend pas acte. Une décision pas soutenue par un article de droit », explique Martin Fayulu.
Le leader de l’Ecidé révèle encore que « la constitution dans son article 26 demande d’informer. Dans son article 28, elle dit que personne n’est censée exécuter un ordre manifestement illégal ».
Non à la balkanisation du pays et gratitude à Lumumba
À travers cette marche du 17 janvier 2020, renseigne Martin Fayulu, le but est « simplement dire à tous les Congolais que notre Héros national Lumumba a payé de sa vie le projet de balkanisation de notre pays ».
« Il fallait le remercier, déposer une gerbe de fleurs et marcher pour montrer que nous sommes en deuil par rapport à ce qui passe à Beni et à l’Est de notre pays », estime-t-il.
Enfin, assène-t-il, « nous n’accepterons pas qu’on tue les Congolais. Les Congolais n’accepteront pas qu’on parle de la balkanisation de ce pays. Nous sommes Congolais et nous resterons Congolais unis dans ce pays de Kimbangu et de Lumumba ».
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