La bonne entente affichée jusque-là a cédé place aux chamailleries. Au sein de la coalition Cap vers le Changement (CACH), militants et cadres s’affrontent depuis un temps par médias interposés et réseaux sociaux. Les lignes semblent diamétralement opposées alors que les deux alliés se rejettent la responsabilité.

« C’est vraiment déplorable et regrettable. Tout part avec notre visite des sauts-de-mouton. Depuis cette visite, nous sommes victimes des attaques et lynchage des militants de ce parti politique », se plaint Augustin Kabuya.

Pour le secrétaire général du parti présidentiel, les militants de l’Udps réagissent aux provocations de ceux de l’UNC.

« Un parti comme l’Udps, quand on injurie chaque jour le secrétaire général, le président national intérimaire, vous pensez que nos militants vont croiser les bras », s’interroge-t-il. Augustin Kabuya dit avoir fait part plus d’une fois à la hiérarchie de l’UNC au sujet des attitudes de leurs membres qui s’en prennent sans ménagement aux cadres de l’Udps.

Une réaction qui intervient après celle du porte-parole du parti de Vital Kamerhe qui avait menacé de répondre de manière militante aux propos injurieux des membres de l’Udps dirigés contre le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. Selon Gabin Lulendo, des alliés devraient faire preuve de retenue.

« Quel est le lien qui existe entre la coalition UNC et l’UDPS avec l’accord de Nairobi », rétorque Augustin Kabuya.

Cet accord signé dans la capitale Kenyanne en novembre 2018 prévoit une présidence tournante de 5 ans entre Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe. Mais l’Udps qui veut rempiler en 2023 promet de se prononcer un jour sur le contenu de ce compromis. En attendant, le parti au pouvoir prévient que ce document ne saurait l’empêcher de fouiner chaque fois que c’est nécessaire.

Cas-Info

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