Le FCC qui affirmait ne pas reconnaître la cour constitutionnelle demande à cette dernière d’annuler la destitution du gouverneur Zoé Kabila.

Alors que la plateforme de Joseph Kabila disait, le 23 octobre 2020 « ne (pas) reconnaît(re) les 3 juges récemment nommés à la Cour Constitutionnelle et ne (pas) se sentir lié par aucun acte qu’ils poseront » parce que « ces juges ont été nommés de manière illégale », le même « FCC exhorte (aujourd’hui la Cour constitutionnelle à annuler la décision de l’Assemblée provinciale du Tanganyika pour non-respect du droit sacro-saint de la défense et à rétablir en conséquence le gouverneur irrégulièrement déchu dans ses fonctions ».

« Aucune contradiction » (Kambere)

« Ces déclarations ne sont pas contradictoires du tout », estime, sur TOP CONGO FM, Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du PPRD, principal parti du FCC.

« En politique, il y a la notion de légitimité et de légalité. À l’époque, lorsque nous parlions de la violation de la légalité dans la composition de la Cour, nous étions en droit de dire que comme la constitution est violée, nous n’allons pas reconnaître ses actes. C’était légitime », explique-t-il.

« Mais, bien que illégitime ou illégal, un pouvoir peut toujours être là et continuer à fonctionner comme c’est le cas. Vous avez vu qu’il y a eu élection du nouveau Président, qu’il continue de poser des actes », fait-il remarquer.

« La conséquence est cette légitimation que lui accorde l’opinion nationale. Nous venons en tant que Parti politique pour demander le respect de la loi et de ses propres jurisprudences. On ne lui demande que de faire son travail proprement ».

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