Nouveau rebondissement dans la tentative du FCC de dessaisir Modeste Bahati de son regroupement politique, l’AFDC-A. Dans une correspondance, dont Le Potentiel a pu consulter une copie, le ministère de l’Intérieur vient de trancher en faveur de Bahati. « En dehors du regroupement politique AFDC-A, dûment publié au journal officiel, il n’en existe pas un autre sous cette même dénomination », conclut le ministère.

Dans le combat qu’il a en gagé pour le plein contrôle de son regroupement politique, l’AFDC-A, Modeste Bahati Lukwebo vient de bénéficier d’un soutien de taille du ministère de l’Intérieur.

Dans la tentative du FCC de dédoubler du regroupement politique AFDC-A, le ministère de l’Intérieur vient de trancher . « Cela n’est pas autorisé par la loi », conclut le rapport établi par le secrétariat général aux relations avec les partis politiques à l’attention du premier avocat général du parquet général près la Cour de cassation sur la réquisition autour du dossier du regroupement politique, dénommé Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A). Le secrétariat général aux relations avec les partis politiques répondait ainsi à la réquisition d’informations du parquet près la Cour de cassation datant du 8 octobre 2019.

Dans ce rapport, le ministère de l’Intérieur rappelle sans détours qu’« en dehors du regroupement politique AFDC-A, dûment publié au journal officiel, il n’en existe pas un autre sous cette même dénomination ». En même temps, on apprend qu’une plénière de la commission PAJ de l’Assemblée nationale est convoquée au courant de cette semaine pour statuer sur le dossier AFDC-A.

Au regard de ces précisions du ministère de l’Intérieur, les députés nationaux, qui siègent à la commission PAJ, doivent faire preuve d’objectivité et de bon sens dans leur jugement. Il s’agit de faire respecter la loi dans toute sa dimension. Ce qui mettrait fin à la tentative de dédoublement de l’AFDC-A ; ce regroupement étant un et indivisible. A ce titre, il appartient de droit à Modeste Bahati.

La Commission PAJ n’a d’autre issue que de valider la position tranchée du ministère de l’Intérieur. Ce sont les exigences de l’Etat de droit, devant lesquelles nul autre ne peut se dérober.

RAPPEL DES FAITS

A sa création, ce Regroupement politique électoral était composé de dix-neuf (19) partis politiques auxquels s’étaient ajoutés par la suite trois partis politiques. Ce qui donne un total de vingt-deux (22) partis politiques membres et partie prenantes dudit Regroupement dont la coordination est assurée par Madame Marie Jacqueline Rumbu-Kazanf, 1ère vice-présidente de l’AFDCA. Et, c’est en cette qualité qu’elle est la personne habilitée à engager ce regroupement politique, tel que défini dans le Protocole d’Accord.

Il sied de signaler que ce regroupement politique a évolué depuis sa création sans écueil jusqu’au jour où l’honorable Bahati Lukwebo par sa lettre du 14 juillet 2019 a saisi le ministère de l’Intérieur, sécurité et Affaires coutumières pour informer de l’autonomie et alerte au dédoublement du Regroupement politique « AFDC-A ».

Une semaine plus tard, l’autre camp a, à son tour, saisi le ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières par sa lettre du 25 juillet 2019 par laquelle les membres participants ont pris la décision d’exclure l’honorable Bahati Lukwebo du regroupement « AFDC-A » pour multiple raisons évoquées dans la précitée.

Le Potentiel

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