Nombreux sont ceux qui cogitent déjà sur son avenir. Comme c’est le cas, plusieurs vécus en font montre, à la mort du visionnaire, le groupe se meurt à petit feu. C’est le cas de certains orchestres et assemblées chrétiennes. Le ministère du combat spirituel sortira-t-il du lot ? L’on se demande déjà.

La nouvelle a frappé comme une foudre dans les oreilles de nombreux combattants, kinois et nombreux croyants de différentes confessions religieuses. Certains au courant depuis la nuit, pour d’autres le matin, cette nouvelle laisse abassourdi et plusieurs n’osent y croire et cogitent encore.

Décédée dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 juin 2018, la mort de la visionnaire de la Communauté internationale des femmes messagères du Christ (CIFMC), deux jours après la mise en terre de son époux, plonge les combattants dans l’euphorie.

Sur la 17e rue Limete Industriel où est situé le quartier général, des images et vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent de nombreux combattants criant sa résurrection, d’autres scandant, qu’elle serait rétablie. Loin s’en faut ! Le fanatisme motivant leur réaction, « on les comprend… commente une trentenaire, il est difficile pour eux, deux jours seulement après l’enterrement de leur père spirituel, et voilà qu’ils perdent leur « maman ». Ce qui n’est pas facile à gérer ni digérer ! ».

« Après 48 ans de mariage, le choc de perdre son époux a été tellement grand révèlent des sources proches de la famille Olangi. C’est ce qui a écourté le séjour de maman Elisabeth sur cette terre des hommes ». « On ne l’a pas vue aux obsèques de papa Joseph Olangi U’de ici à Kinshasa », révèle-t-on.

Ministère incompris…

Alors que ce dernier (Ministère) implanté dans les 4 coins du monde n’a qu’une seule vision : délivrer et amener toutes les nations à Jésus-Christ. Délivrer de quoi ? De la servitude, du joug de la sorcellerie et des malédictions ancestrales.

En vingt-sept ans de ministère, les enseignements prêchés au ministère du combat spirituel sont sources de plusieurs divisions des familles constatent certains kinois. Divorce, division et incompréhension suite au questionnement sur l’état d’âme des membres d’une même famille et/ou proches.

Pourtant, autant de témoignages racontent les parcours incertains de plusieurs fidèles se transformer en assurance ferme des lendemains radieux grâce aux enseignements reçus au Ministère du combat spirituel.

Après 27 ans d’existence, est-ce la fin du Ministère ?

C’est la question qui taraudent les esprits des kinois. Le passé renseigne à maintes reprises que dans ce genre de circonstances, les enfants assurent la relève.

De leur vivant, d’aucuns n’oublient la séparation d’il y a six ans, qui a bouleversé le monde chrétien et davantage le Ministère du combat spirituel : le départ de Maman Micheline Shabani.

En Angola, il existe deux ministères rapportent nos compatriotes y vivant. Celui du couple Olangi et de l’ancienne chanteuse profane mieux connue sous le nom de Jolie Deta.

Nehema Sikatenda a pris la relève après le décès de son père. Moïse Mbiye, bien que son père vivant et malgré la scission de l’église, assure à la cité Bethel… pour ne citer que ceux-là !

Qui prendra (ont) la relève de cette œuvre disséminée dans les quatre coins du globe ? Ou devra-t-on simplement assister, impuissants, à son éclatement.

L’avenir nous en dira davantage…

mediacongo

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