Ce n’est pas tous les jours qu’un cadavre peut attendre son inhumation pendant une année et six mois, soit 18 mois.

Et bien, cela se passe en République démocratique du Congo (RDC) depuis le 1er février 2017, à la mort d’Étienne Tshisekedi. Celui-là même que d’aucuns considèrent comme le père de la démocratie en RDC, alors que son parti, l’Udps, est indexée de fille aînée de l’opposition congolaise.

Sa dépouille traîne encore dans un funérarium à Bruxelles, en attendant son rapatriement à Kinshasa pour des obsèques dignes d’un ancien premier ministre de son pays, sous Mobutu.

Concernant ce rapatriement, plus personne n’en parle. Ni sa famille politique, ni sa famille biologique, ni le gouvernement de la République. Tous les regards sont tournés vers la date du 23 décembre 2018 qui consacre les élections législatives et présidentielle.

La commission tripartite mise en place, composée de la famille biologique de l’illustre disparu, de sa famille politique et du gouvernement, ne siège plus à cet effet. Pourtant, le 19 avril dernier, cette structure avait signé un protocole d’accord pour organiser le rapatriement ainsi que les obsèques. Et puis, plus rien. Des pesanteurs politiques ont énormément joué dans cette affaire, laisse-t-on entendre.

Pour Augustin Kabuya de l’Udps, Kinshasa a manifesté sa mauvaise foi de ramener le corps du sphinx au pays. Du côté du gouvernement, le vice-ministre de l’Intérieur, Basile Olongo, continue de rassurer que la dépouille mortelle de son ancien modèle regagnera Kinshasa. De même que Joseph Olenghankoy, président du Cnsa.

Media Congo

LAISSER UNE RÉPONSE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
Veuillez entrer votre nom ici