FCC : La gestion économico – financière du pays s’est faite en violation de la constitution depuis deux mois

Perdante de la présidentielle du 30 décembre 2018 , remportée par Félix Tshisekedi, le front commun pour le Congo ( FCC) de l’ancien président Joseph Kabila, a dénoncé la gestion économique et financière du pays depuis deux mois par l’actuel régime.

Reprochant à Tshisekedi sa « gabegie financière sans aucun soubassement probant », le FCC a , dans un communiqué rendu public ce lundi affirmé que la gestion économico – financière du depuis deux mois , « non seulement s’est faite en violation de la constitution , et au mépris des textes légaux , mais laisse aussi apparaitre des tendances réellement préoccupantes ».

Elles « devaient faire l’objet de corrections idoines et urgentes par le gouvernement de coalition dont la nomination du premier ministre se fait toujours entendre » , estime le FCC , considérant la « gravité des attaques gratuites et des accusations infondées » contre la gouvernance de l’ancien régime de Kabila.

Investi depuis le 24 janvier , Félix Tshisekedi , gouverne le pays avec le gouvernement démissionnaire de Bruno Tshibala – réduit à conduire les affaires courantes avant la nomination d’une nouvelle équipe gouvernementale comprenant des cadres du FCC et de la coalition du nouveau président (CACH).

Par des correspondances croisées, le premier ministre en fonction avait accusé le cabinet présidentiel de multiples violations des procédures dans la prise de certaines décisions, l’une portant sur la perception de la taxe d’accise ou encore la suspension du ministre des affaires foncières.

La nomination d’un Premier ministre

Largement majoritaire à l’assemblée nationale et au sénat , le FCC a demandé au successeur de son leader de « mettre tout en œuvre pour que toutes les institutions constitutionnelles nationales et provinciales soient installées et qu’elles deviennent opérationnelles dans l’harmonie ».

Cette formation politique a depuis plusieurs semaines , proposé au président Tshisekedi le nom d’une personnalité à nommer au poste de premier ministre.

Christine Tshibuyi