Le président Félix Tshisekedi a instruit le gouvernement sur la nécessité de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la résurgence des conflits inter-communautaires observée depuis peu. Le dernier conseil des ministres tenu vendredi s’est penché sur cette problématique. Le chef de l’Etat doit d’ailleurs effectué un déplacement très prochainement dans la province du Haut-Katanga, dans le sud-est, à la frontière avec la Zambie, où la cohabitation entre communautés katangaise et kasaïenne pose problème.

Certains actes xénophobes peuvent parfois aller jusqu’à des violences sur certaines communautés discriminées car n’étant pas originaires de là où elles sont établies. Par exemple dans le Grand Katanga, certaines sont mêmes appelées des « envahisseurs » par les locaux.

Selon Patrick Muyaya, le porte-parole du gouvernement, « la crispation de l’environnement social et du climat politique s’est installée dans ces régions menaçant ainsi la paix sociale. » C’est pour cette raison que le chef de l’Etat prend ce problème à bras le corps et il entend se déplacer pour promouvoir la paix sociale.

Félix Tshisekedi appelle les leaders politiques, les responsables religieux, les forces vives et toutes les autres composantes de la société congolaise à s’investir pour « une interpénétration ethnique positive », ajoute Patrick Muyaya.

Quatre ministres sont particulièrement chargés de veiller à la stabilité sociale. Les titulaires de l’intérieur, de la justice, de la culture, de la jeunesse et le ministre près la présidence de la République. Ils doivent travailler pour prévenir et réprimer tout mouvement qui inciterait à la haine et au tribalisme.

Cela passera par l’organisation de dialogues inter-communautaires avec l’implication des chefs traditionnels et leaders religieux et par l’initiation de projets culturels, associatifs et sportifs intégrateurs.

RFI

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