C’est peut être la fin du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Rassop ou Rassemblement, plate-forme politique créée en juin 2016 autour de feu Étienne Tshisekedi, pour faire respecter la constitution qui prévoyait les élections en décembre 2016.

Son acte de décès risque d’être signé par les « Forces du Changement », c’est comme ça que pourrait s’appeler le mouvement politique des Katumbistes.

Et pour cause, l’une des principales composantes du Rassop, les Katumbistes, vont créer leur propre plate-forme politique, le 12 mars à Johannesbourg en Afrique du Sud, pour concrétiser l’alternance en décembre 2018.

Là-bas, 200 délégués venus de la RDC et du monde entier sont réunis pour créer un mouvement politique qui va porter la vision, le programme et la candidature de Moïse Katumbi Chapwe à la présidentielle ; d’après Olivier Kamitatu, le porte-parole de l’ex gouverneur du Katanga.

Bien que le Rassop n’était pas une plate-forme électorale, la création d’un mouvement qui va porter endosser la candidature de M. Katumbi sans que leurs partenaires du Rassemblement n’y soient conviés, démontre bien qu’il y a malaise au sein de la mégastructure politique créée à Genval à Bruxelles.

Pour rappel, des divergences sont apparues entre l’UDPS-ECIDE et le G7-AR sur les moyens pour atteindre l’alternance : transition sans Kabila pour les uns, refuser par les autres qui insistent sur l’application intégrale de l’accord de la Saint Sylvestre surtout dans son volet décrispation politique.

Bien avant, il y avait la premier cassure avec le Rassemblement dit Kasavubu au sujet de la nomination du Premier ministre.

Aujourd’hui, le Rassemblement n’est plus que l’ombre de lui-même.

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